Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu (Actes 4.20.).
Il y a une force peu commune dans le témoignage personnel. Quand nos cœurs sont réchauffés par l’amour de Christ et que nous sommes changés par sa grâce, nous avons quelque chose d’important à dire à son sujet. C’est une chose de parler de ce que Jésus a fait pour quelqu’un d’autre ; c’en est une autre de partager ce qu’il a fait pour nous, personnellement.
Il est difficile de contredire une expérience personnelle. Les gens peuvent débattre de votre théologie ou de votre interprétation d’un texte, ou même se moquer de la religion en général. Mais quand une personne dit : « Avant, j’étais désespéré, mais maintenant j’ai de l’espoir ; j’étais rongé par la culpabilité, mais j’ai trouvé la paix ; je n’avais aucun but, mais maintenant j’ai une raison de vivre », même les sceptiques sont affectés par la puissance de l’évangile.
Certaines personnes passent par des conversions soudaines, spectaculaires, comme l’apôtre Paul sur la route de Damas, mais le plus souvent, la conversion a lieu quand une personne a une reconnaissance croissante de la valeur de Jésus, une profonde appréciation de sa grâce, et un sentiment suprême de gratitude pour le salut qu’il offre gratuitement. Christ fait une mise au point radicale dans nos vies. C’est ce témoignage dont le monde a désespérément besoin et après lequel il soupire.