
« C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement » 1 Ti. 6.6
« Je ne dis pas cela en raison d’un manque ; moi, en effet, j’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve. » (Ph 4.11.) Si nous devons nous contenter de l’état dans lequel nous nous trouvons, quel qu’il soit, d’où doit venir ce contentement en fin de compte ?
Alors qu’il écrit à Timothée, Paul décrit un groupe de gens abjects « qui considèrent la piété comme une source de profit » (1 Tm 6.5). Quelle meilleure description peut- on faire de certains des bonimenteurs qui s’expriment à la télévision aujourd’hui ? Ils font beaucoup d’argent en disant à leurs auditeurs que s’ils sont simplement fidèles (et cette « fidélité » implique bien sûr de soutenir financièrement leur ministère), alors eux aussi seront riches. Le fait d’assimiler la richesse à la fidélité est une autre manifestation du matérialisme, mais sous couvert de christianisme.
Le fait est que la piété n’a rien à voir avec les richesses. Si tel était le cas, on devrait considérer quelques-uns des pires méchants au monde comme pieux, car ils font également partie des plus riches. Au lieu de cela, Paul réplique que « c’est une grande source de profit que la piété, si l’on se contente de ce qu’on a » (1 Tm 6.6). La piété, si l’on se contente de ce que l’on a en toute circonstance, est la plus grande richesse, car la grâce de Dieu est bien plus précieuse que le gain financier. Ainsi, nous devrions nous contenter de « la nourriture et [du] vêtement » (1 Tm 6.8). Au final, peu importe combien nous avons, nous n’aurons jamais assez si nous sommes enclins à penser de la sorte.
« Le contentement en toute circonstance est un grand art, un mystère spirituel. Cela s’apprend, et cela s’apprend comme tel : un mystère. […] Le contentement chrétien, c’est cet état d’esprit intérieur doux, tranquille et bienveillant, qui se soumet librement et se réjouit en toute situation des plans de Dieu, lui qui est comme un père plein de sagesse. […] C’est un baume précieux, très réconfortant et utile pour les cœurs troublés, dans des temps et des circonstances troublés. » Jeremiah Burroughs, The Rare Jewel of Christian Contentment, p. 1, 3.
Le Morning Watch est premier plan de lecture du département de la Jeunesse Adventiste paru pour la première fois en 1908, soit un an avant l’intégration officielle du département dans l’organigramme de l’Eglise.
Le Morning Watch mis en ligne depuis janvier 2020 est l’édition de l’année 1908.