Certains sont considérés comme des « étudiants naturels » en classe. Ils ont à peine besoin d’étudier pour obtenir d’excellentes notes. Ils absorbent facilement les documents. Leurs connaissances semblent aller de soi. Cependant, 2 Pierre 1 et 2 montrent clairement que notre éducation en Christ est une expérience à chance égale pour ceux qui s’y consacrent.
Les paroles encourageantes de 2 Pierre 1 contrastent avec l’avertissement de 2 Pierre 2.
Lisez 2 Pierre 2:1-17. Quelles sont ces paroles puissantes qu’il prononce ici? En même temps, au milieu de cet avertissement et de ce reproche sévères, quelle grande espérance nous est promise?
Remarquez ce que Pierre écrit au verset 10 sur ceux qui méprisent l’autorité. Quelle vive réprimande pour ce qui est aussi une réalité de notre temps! En tant que corps ecclésial, nous devons travailler en assumant certains niveaux d’autorité (voir Heb. 13:7, 17, 24), et nous sommes appelés à nous soumettre et à obéir à l’autorité, au moins dans la mesure où les dirigeants eux-mêmes sont fidèles au Seigneur.
Cependant, au milieu de cette sévère réprimande, Pierre propose (au verset 9) un contrepoint. Il dit que bien que Dieu soit puissant pour chasser ceux qui ont choisi la tromperie, « le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux »(LSG). Est-il possible qu’une partie de notre éducation au christianisme consiste non seulement à éviter les tentations, mais aussi à apprendre les nombreuses façons par lesquelles Dieu peut nous en délivrer, et à nous aider à nous protéger contre ceux qui, prévient-il, « introduiront des sectes pernicieuses » (2 Pie. 2 :1, LSG)? Et aussi, puisque le mépris de l’autorité est ainsi condamné, notre éduca- tion chrétienne ne devrait-elle pas aussi consister à apprendre la bonne manière de comprendre, de se soumettre et d’obéir à « nos dirigeants » (Heb. 13:7, LSG)?
Bien qu’on ne puisse pas dire qu’Adam et Ève ont méprisé l’autorité, ils ont finalement choisi de désobéir à cette autorité. Et ce qui a rendu leur transgression si mauvaise, c’est qu’ils l’ont faite en réponse à une contradiction flagrante de ce que cette autorité, Dieu Lui-même, leur avait dit pour leur propre bien.
Penchons-nous un peu plus sur cette question d’autorité, non seulement dans l’église ou dans la famille, mais aussi dans la vie en général. Pourquoi l’auto- rité, à la fois l’exercice correct de l’autorité et la soumission correcte à celle-ci, est-elle si importante? Apportez vos réponses en classe le jour du sabbat.