L’histoire est racontée par un rabbin qui, en regardant dans les yeux endormis des jeunes hommes assis dans sa classe, a demandé: « Étudiants, quand sait-on quand la nuit est finie et que le jour commence? » Plusieurs des étudiants ont prudemment levé la main. « Rabbi », demanda l’un d’entre eux, « c’est quand on peut faire la différence entre un figuier et un olivier? » « Non. » dit-il. Un autre étudiant leva la main: « Rabbi, est-ce quand on peut faire la différence entre un mouton et une chèvre? » Après avoir écouté une foule de réponses, le rabbin annonça: « Étudiants, on sait que la nuit est finie et que le jour a com- mencé quand on peut regarder un visage jamais vu auparavant et reconnaitre l’étranger comme un frère ou une sœur. Avant ce moment, quelle que soit la luminosité du jour, c’est toujours la nuit.
Lisez Luc 10:30-37. Quel était le but de cette histoire pour Jésus? Et qu’est-ce que cela devrait nous dire sur ce qui doit faire partie de toute véritable éducation chrétienne?
En tant qu’Adventistes du Septième Jour, nous avons été bénis par une abon- dance de lumière et de vérité doctrinales (l’état des morts, le sabbat, 1844 et le jugement, le grand conflit, pour ne citer que quelques enseignements) que même la majeure partie du monde chrétien ne comprend toujours pas. Et pour- tant, aussi cruciales que soient ces vérités, à quoi nous servent-elles si nous ne sommes pas gentils envers les gens, si nous affichons des préjugés contre les autres et si nous permettons aux préjugés culturels et sociaux de notre environnement de nous amener à traiter les autres comme des inférieurs?
La véritable éducation chrétienne doit au moins nous amener à nous éle- ver au-dessus de ces faiblesses et de ces maux humains, et à voir les autres comme Christ les voit, des êtres pour lesquels Il est mort, des êtres dont Il a porté les péchés sur la croix, des êtres pour lesquels Il a payé un prix infini. Si nous élevons la croix, comme nous le devons, alors nous verrons la valeur et le mérite de chaque être humain, et, idéalement, nous traiterons tous comme ils le méritent vraiment, conformément à la valeur que Dieu a placée sur eux. L’éducation chrétienne doit inclure cet enseignement, sinon elle n’est pas digne du nom de « chrétien ».
Quels préjugés votre culture et votre société vous enseignent-elles, subti- lement ou même ouvertement, que, en tant que chrétien, vous devez vous élever au-dessus?