« Ainsi, mes frères bienaimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:58, LSG).
Le travail est l’idée de Dieu. Dans le monde idéal avant le péché, Dieu a donné à Adam et Ève la tâche de s’occuper du jardin (Genèse 2:15). Comme leur Créateur, à l’image duquel ils ont été créés, ils devaient être employés à un travail créatif et un service d’amour. C’est-à-dire que même dans un monde sans péché, sans mort et sans souffrance, l’humanité devait être à l’œuvre.
En cette « période de transition » (après le monde idéal et avant le monde promis), nous sommes invités à considérer le travail comme l’une des bénédictions de Dieu. Chez les Juifs, on enseignait à chaque enfant un métier. En fait, on disait qu’un père qui n’enseignait pas un métier à son fils élevait un criminel. Pendant ce temps, Jésus, le Fils de Dieu, a passé de nombreuses années à faire la volonté de Son Père en travaillant honnêtement comme artisan qualifié, peut-être en fournissant aux habitants de Nazareth les meubles et les outils agricoles dont ils avaient besoin (Marc 6:3). Tout cela faisait également partie de la formation destinée à Le préparer au ministère à venir. L’apôtre Paul accomplissait l’œuvre du Seigneur aussi surement lorsqu’il travaillait aux côtés d’Aquila et de Priscille pendant un an et demi comme faiseur de tentes que lorsqu’il débattait le jour du sabbat dans la synagogue (Actes 18:1-4, 2 Thess. 3:8-12). Cette semaine, nous examinerons toute la question du travail et son rôle dans l’éducation chrétienne.