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Semaine de la GCV,Semaine spéciale
11 décembre 2020

Semaine GCV : Gestionnaires Ă  la fin des temps [Jour 8]

Méditation du jour

https://soundcloud.com/adventistereunion/semaine-de-la-gestion-chretienne-de-la-vie-jour-8/s-voBYXRXl2FS

Gestionnaires Ă  la fin des temps

« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure oĂč le Fils de l’homme viendra » (Mat. 25:13). 

L’annĂ©e 2020 n’est pas encore terminĂ©e, mais elle restera sans aucun doute dans l’histoire comme l’annĂ©e de la crise la plus profonde de ces derniers temps. De nos jours, les gens se posent beaucoup de questions. En voici quelques-unes : la crise que nous traversons est-elle un signe de la fin ? Reste-t-il beaucoup de temps avant le retour du Christ ? Que nous rĂ©serve encore l’avenir ?

Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, ouvrons la Bible au dernier sermon du Sauveur, que nous pouvons trouver dans les 3 Ă©vangiles synoptiques, Matthieu, Marc et Luc, mais pas dans Jean. Le disciple Jean n’en fait pas le rĂ©cit, mais il a Ă©crit le livre de l’Apocalypse, qui traite de ce mĂȘme sujet.

Parmi les trois Ă©vangiles synoptiques, l’évangile de Matthieu prĂ©sente le dernier sermon de JĂ©sus sous une forme complĂšte. Il domine la plupart des deux chapitres (Matthieu 24, 25). JĂ©sus met en parallĂšle le scĂ©nario de la destruction de JĂ©rusalem avec les derniers Ă©vĂ©nements avant son retour, comme garantie de l’accomplissement du dernier acte de l’histoire humaine, son retour dans la gloire.

Si nous regardons la structure du Sermon sur le Mont des Oliviers, nous voyons que JĂ©sus parle d’abord des signes de son retour, puis de la nĂ©cessitĂ© de les surveiller. Mais la plus grande partie du sermon est consacrĂ©e Ă  la maniĂšre dont nous devons attendre et ĂȘtre prĂȘts pour son retour. Cela est Ă©vident par la façon dont il corrige la question des disciples : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avĂšnement et de la fin du monde ? » (Mat. 24:3). JĂ©sus rĂ©pond : « Prenez garde que personne ne vous sĂ©duise » (Mat. 24:4). Il veut dire aux disciples que la question la plus importante n’est pas « quand », mais « comment » ils doivent se tenir prĂȘts. Pour aider les disciples et ceux qui attendent Ă  travers les Ăąges Ă  comprendre ce que cela signifie d’ĂȘtre prĂȘt, JĂ©sus raconte quatre paraboles. Nous les appelons les « paraboles de l’attente », mais elles peuvent aussi ĂȘtre appelĂ©es les « paraboles du gestionnaire », car elles illustrent les principes fondamentaux de la gestion chrĂ©tienne. La rĂ©ponse la plus brĂšve Ă  la question de savoir ce que cela signifie d’ĂȘtre prĂȘt pour le retour de JĂ©sus, selon le sermon, est d’ĂȘtre un vĂ©ritable gestionnaire, celui Ă  qui le Seigneur peut dire : « C’est bien, bon et fidĂšle serviteur » (Mat. 25:21).

Dans la premiĂšre parabole, JĂ©sus montre que le fait de veiller et d’ĂȘtre prĂȘt se reflĂšte dans la façon dont nous traitons ceux qui nous entourent. Un jour, nous devrons en rendre des comptes. Dans la deuxiĂšme parabole, JĂ©sus parle d’un Ă©ventuel retard. Veiller implique une relation avec Dieu qui nous soutient, mĂȘme s’il ne vient pas quand nous pensons qu’il le devrait. Dans la parabole suivante, veiller signifie utiliser toutes les capacitĂ©s et les occasions offertes pour Ă©tendre les frontiĂšres de son royaume. Dans la derniĂšre parabole, celle des brebis et des boucs, veiller signifie ĂȘtre prĂȘt Ă  servir. L’espace ne nous permet pas de parler de chaque parabole. C’est pourquoi je ne parlerai que de la troisiĂšme, la parabole des talents.

Nous avons un Dieu généreux

Les disciples se rassemblent autour du Sauveur et continuent d’écouter l’un des sermons les plus importants qu’ils ont eu l’occasion d’entendre. Le royaume des cieux, dit JĂ©sus, sera semblable Ă  « un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens » (Mat. 25:14). Cette vĂ©ritĂ© devrait ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e, encore et encore : tout ce que nous sommes et ce que nous avons nous ont seulement Ă©tĂ© confiĂ©s ; tout appartient Ă  Dieu. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons avoir une perspective correcte de Dieu, de nous-mĂȘmes et du sens de la vie. Veiller et attendre le retour du Sauveur n’est pas un Ă©vĂ©nement. C’est un mode de vie fondĂ© sur la vĂ©ritĂ© que tout appartient Ă  Dieu et doit ĂȘtre utilisĂ© en harmonie avec sa volontĂ©. La question de l’apĂŽtre Paul devrait toujours dominer notre rĂ©flexion : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » (1 Cor. 4:7).

Trois serviteurs ont Ă©tĂ© chargĂ©s d’administrer l’ensemble des biens de leur maĂźtre : huit talents. Ce que les disciples ont compris des paroles de JĂ©sus peut ĂȘtre diffĂ©rent de la façon dont nous comprenons le sens du mot « talent » aujourd’hui. Le talent Ă  l’époque n’était pas une unitĂ© monĂ©taire, mais une mesure de poids. Il pouvait peser entre 25 et 35 kilogrammes. Un talent d’argent Ă©quivalait Ă  6 000 dinars, soit 15 ans de travail. Ainsi, un talent valait une somme fabuleuse. Du talent de la parabole est nĂ© notre mot « talent », qui signifie les dons ou les capacitĂ©s qu’une personne peut avoir.

Le but premier de JĂ©sus Ă  travers cette parabole n’est pas de nous donner une leçon de gestion financiĂšre. JĂ©sus veut dire que le royaume des cieux n’a qu’une ressemblance avec l’administration de l’argent. Chaque serviteur reçoit en fonction de sa propre « capacité » (Matt. 25:15), ou aptitude. Une chose est sĂ»re : chacun a reçu beaucoup plus que ce qu’il aurait pu gagner ou possĂ©der. Le seigneur des serviteurs exprime Ă©galement sa gĂ©nĂ©rositĂ© par la confiance qu’il leur tĂ©moigne.

Pour notre comprĂ©hension, un talent peut reprĂ©senter n’importe quel don reçu de Dieu, tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, Ă  chaque instant, chaque jour, les ressources financiĂšres, la famille et les relations sociales – tout ce que nous avons est dĂ» Ă  sa grĂące.

Dieu offre Ă©galement des occasions de service, grĂące auxquelles nous pouvons faire quelque chose d’extraordinaire pour lui. Personne n’a de raison de se plaindre qu’il n’a reçu aucune opportunitĂ©. Dieu a tant investi en chacun de nous. Tout ce qui suit dans cette parabole se produit en raison de la perspective diffĂ©rente que les gestionnaires ont de leur maĂźtre. Peut-ĂȘtre devrions-nous faire une liste quotidienne des bĂ©nĂ©dictions de Dieu, comme l’a fait David (Ps. 103), et le louer pour ce qu’il est, un Dieu plein de gĂ©nĂ©rositĂ©.

DiffĂ©rentes attitudes Ă  l’égard du MaĂźtre

Les deux premiers gestionnaires apprĂ©cient leur maĂźtre, et par consĂ©quent ils ne se comportent pas comme des serviteurs, mais comme ses vĂ©ritables partenaires. « AussitĂŽt » (Mat. 25:16) ils investissent tout ce qu’ils ont reçu et en augmentent ainsi la valeur. Chaque fois que nous lisons cette parabole, notre attention se tourne vers le troisiĂšme serviteur, qui « alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maĂźtre » (verset 18). À premiĂšre vue, il semble n’y avoir rien de mal Ă  ce qu’il a fait. Il n’a pas gaspillĂ© les ressources de son maĂźtre. Au contraire, il a cherchĂ© un moyen de s’assurer qu’il pourrait rembourser intĂ©gralement tout ce qu’il avait reçu. Dans ce cas, nous nous demandons : pourquoi le chĂątiment est-il si sĂ©vĂšre ? Peut-ĂȘtre qu’il aurait suffi de le renvoyer.

N’oublions pas le but pour lequel JĂ©sus a racontĂ© cette parabole. Il ne s’adresse pas Ă  la foule, il parle aux disciples, Ă  ceux qui l’ont interrogĂ© sur la fin de ce monde. Une fois de plus, JĂ©sus souligne la nĂ©cessitĂ© de la vigilance et montre ce que cela signifie d’ĂȘtre vigilant. Dans les paraboles prĂ©cĂ©dentes Ă©galement, le maĂźtre et l’époux sont revenus. Ici, le mĂȘme thĂšme apparaĂźt Ă  nouveau. JĂ©sus mentionne qu’il y aura un retard lorsqu’il utilise l’expression « Longtemps aprĂšs le maĂźtre revint ». La certitude du retour est Ă  nouveau accentuĂ©e. Nous ne savons pas quand il viendra, mais nous savons qu’il reviendra. Et quand il reviendra, il fera une chose : il nous fera « rendre compte » (verset 19) de ce que nous avons fait avec ce qui nous a Ă©tĂ© confiĂ©. Un Dieu aussi gĂ©nĂ©reux a tout Ă  fait le droit de le faire. Cependant, pourquoi fait-il rendre des comptes ? Il a donnĂ© le talent inutilisĂ© Ă  celui qui en avait dix. Dieu n’attend de nous qu’une seule chose : croĂźtre Ă  sa ressemblance et devenir gĂ©nĂ©reux avec ce qui nous a Ă©tĂ© confiĂ©. Nous sommes soit gĂ©nĂ©reux comme Dieu l’est, soit avares, et nous le considĂ©rons comme avare Ă©galement.

Voici les paroles du serviteur infidĂšle : « Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes oĂč tu n’as pas semĂ©, et qui amasses oĂč tu n’as pas vanné ; j’ai eu peur » (Matt. 25:24, 25). Si nous n’avons pas une perspective correcte de Dieu, nous n’attendrons pas qu’il revienne, et notre vie sera dominĂ©e par la peur (verset 25). La peur a un effet paralysant, affectant nĂ©gativement les expĂ©riences de vigilance et d’attente. Et pourtant, pourquoi un chĂątiment aussi sĂ©vĂšre ?

Ici, JĂ©sus ne parle pas d’argent, mais de son royaume. Il a tout fait pour faire de son royaume une rĂ©alité ; pour l’étendre et pour embrasser le plus grand nombre d’ñmes possible. C’est le rĂŽle de l’église, la responsabilitĂ© de chacun d’entre nous. C’est pour cette raison que son sang prĂ©cieux a Ă©tĂ© versĂ© sur la croix. Être nĂ©gligent avec un tel appel signifie ĂȘtre un serviteur « mĂ©chant et paresseux » (verset 26). L’église n’est pas seulement un lieu oĂč l’on se sent bien et oĂč l’on enterre les talents que l’on reçoit. Ne pas mettre en Ɠuvre ce que nous avons reçu grĂące Ă  l’immense coĂ»t du sacrifice au Calvaire est une mĂ©chancetĂ© et une rĂ©bellion contre Dieu. Ellen White dit : « Les disciples du Christ ont Ă©tĂ© rachetĂ©s pour le service. Notre Seigneur enseigne que le vĂ©ritable but de la vie est le ministĂšre. »

Ces paraboles nous rappellent que, quelle que soit la richesse ou la modestie des talents reçus, ils sont tous importants pour les plans de Dieu. La parabole des talents montre que la chose la plus importante n’est pas « combien » nous avons reçu (la rĂ©compense Ă©tant la mĂȘme pour tous), mais ce que nous faisons avec ce que nous avons.

Gestionnaires au temps de la fin

La crise qui s’est emparĂ©e du monde en 2020 est-elle un signe de la fin ? La rĂ©ponse est clairement « oui ». Nous sommes dans le temps de la fin depuis la pĂ©riode de l’Église primitive, dit l’apĂŽtre Paul dans 1 Corinthiens 10:11. Mais nous ne savons pas combien de temps il reste avant le retour du Christ. MĂȘme les anges ne le savent pas (Mat. 24:36). C’est prĂ©cisĂ©ment pour cette raison qu’il nous est conseillĂ© de veiller et d’ĂȘtre prĂȘts. Ce qui nous arrivera alors dĂ©pend de ce que nous faisons aujourd’hui. C’est le message de JĂ©sus. 

 Il y a un autre aspect Ă  considĂ©rer. L’état de prĂ©paration n’est pas ce qui nous sauve. Le salut, du dĂ©but Ă  la fin, est dĂ» Ă  sa grĂące. L’état de prĂ©paration ou de vigilance montre si nous avons reçu la grĂące de Dieu dans notre vie. La parabole du Sauveur nous dit que cet immense capital, qui est sa grĂące, doit ĂȘtre investi et utilisĂ© pour Ă©tendre son royaume. Les deux premiers serviteurs ont su veiller et se prĂ©parer au retour du maĂźtre et ont pu le regarder dans les yeux avec joie. Ils avaient investi ce qu’ils avaient reçu.

Le pasteur Randy Roberts, dans le livre Waiting and Longing [attendre et languir], dit : 

« Avez-vous dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  ce que signifie la vigilance ? Tout d’abord, prenez-la pour ce qu’elle signifiait littĂ©ralement pour les premiers auditeurs, lorsqu’un talent symbolisait l’argent. Ainsi, l’une des premiĂšres façons de veiller est d’utiliser votre argent de maniĂšre Ă  favoriser les objectifs du Royaume de Dieu.

Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  rendu compte que lorsque le plateau des offrandes passe dans votre rang Ă  l’église et que vous y dĂ©posez votre dĂźme et vos offrandes, vous ne donnez pas seulement pour l’église ? Non, vous veillez, vous attendez la venue du Christ. Avez-vous dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© que lorsque le plateau passe pour une famille dans le besoin, et que vous aidez Ă  porter le fardeau, vous ne donnez pas seulement quelque chose pour aider les nĂ©cessiteux ? Non, vous attendez la venue du Christ.

Mais nous devons aussi Ă©tendre de maniĂšre appropriĂ©e la signification du talent pour y inclure non seulement l’argent, mais aussi les responsabilitĂ©s, les dons, les talents et les capacitĂ©s que Dieu donne Ă  chacun de nous. Et lorsque nous faisons cela, nous rĂ©alisons qu’il peut ĂȘtre dit que chaque jour de notre vie nous veillons.

Lorsque des musiciens exceptionnels conduisent les fidĂšles dans une louange majestueuse, lorsque la chorale et l’orchestre utilisent ce qui leur a Ă©tĂ© donnĂ© pour Ă©lever les cƓurs du peuple de Dieu vers le ciel, il est tentant de dire simplement : “Merci d’avoir utilisĂ© vos talents”… Mais comprenez bien qu’à un niveau beaucoup plus profond, Ă  mesure qu’ils font progresser le Royaume de Dieu, ils veillent. Ils attendent la venue.

Lorsque des enfants apprennent les vĂ©ritĂ©s du royaume dans les programmes pour enfants, ils sont les bĂ©nĂ©ficiaires des personnes qui utilisent leurs talents pour faire croĂźtre le royaume dans leurs petites vies. C’est pourquoi nous leur dirons : “Merci d’avoir utilisĂ© vos talents”. Mais au-delĂ  de cela, n’ignorez pas le fait que ces responsables ne sont pas simplement en train d’exercer un ministĂšre auprĂšs des enfants. Non, ils veillent. Ils attendent la venue du roi. »

La plus grande bĂ©nĂ©diction dont on puisse jouir est d’entendre le jour de son retour les paroles : « C’est bien, bon et fidĂšle serviteur ; tu as Ă©tĂ© fidĂšle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maĂźtre » (Matt. 25:21). Rappelez-vous, par la grĂące de Dieu, ne vous efforcez pas d’ĂȘtre un serviteur prospĂšre, mais plutĂŽt un bon et fidĂšle serviteur, Ă  qui l’on a confiĂ© peu de choses. Nous ne sommes pas appelĂ©s Ă  accomplir quoi que ce soit de sensationnel, mais Ă  ĂȘtre fidĂšles dans ce qui nous a Ă©tĂ© confiĂ©, et la Bible appelle cela la « gestion chrĂ©tienne ». 

  1. Selon vous, qui est le seigneur de la parabole ?
  2. Quels sont les talents reçus pour lesquels vous devrez un jour rendre des comptes ?
  3. Comment les paraboles de JĂ©sus m’aident-elles Ă  comprendre correctement ce qu’il attend de moi ?

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