“Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” Actes 20:18-35.
Dans de nombreux endroits, des missionnaires indépendants peuvent travailler avec succès. L’apôtre Paul n’était pas rétribué lorsqu’il proclamait l’Evangile à travers le monde. Tout en prêchant le Christ dans les grandes villes d’Europe et d’Asie, il fabriquait des tentes pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses compagnons. Ses paroles aux anciens de l’église d’Ephèse, en prenant congé d’eux, contiennent de précieuses instructions pour tous ceux qui prêchent l’Evangile. “Vous savez de quelle manière, dit-il, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous, servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs. Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons…
Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” Actes 20:18-35.
Il en est beaucoup qui, aujourd’hui accompliraient une œuvre semblable s’ils étaient animés du même esprit de sacrifice. Deux ou plusieurs personnes travaillant ensemble pourraient évangéliser, faire des visites, enseigner, prier, chanter, expliquer les Ecritures et soigner les malades. Les uns subviendraient à leurs besoins en colportant; d’autres, comme l’apôtre, exerceraient un métier ou accompliraient n’importe quel autre travail. En persévérant, malgré le sentiment de leur faiblesse, en se soumettant humblement au Seigneur, ils feraient une œuvre excellente. Le Christ les précéderait, et ils trouveraient chez les riches et chez les pauvres un bienveillant accueil.
Ceux qui se sont préparés pour être missionnaires médicaux devraient se rendre sans délai dans un endroit où rien n’a encore été fait, et se mettre à l’œuvre tout en apprenant la langue du pays. Ils seraient bientôt à même d’annoncer convenablement les vérités de la Parole de Dieu
Le monde entier a besoin des messagers de la grâce. Dieu appelle des familles chrétiennes à se rendre dans les régions où règne l’erreur, afin d’y travailler pour la cause du Maître. Si ces familles consentaient à se fixer là où les gens sont plongés dans les ténèbres spirituelles pour y faire resplendir la lumière de l’Evangile, quelle œuvre splendide pourrait être accomplie!
Mais cette tâche exige le sacrifice de soi-même. Si l’on attend que les obstacles aient disparu, le travail ne se fera jamais et des multitudes mourront sans espérance et sans Dieu. Quelques-uns s’aventurent dans ces régions pour y acquérir des avantages commerciaux ou des connaissances scientifiques, surmontant pour cela les plus grandes difficultés et affrontant les pires souffrances. Mais il en est peu qui soient disposés, pour l’amour de leurs semblables, à se rendre avec leur famille dans les pays où l’Evangile doit être prêché.
Aller trouver les gens, où qu’ils soient et quelle que soit leur condition, et les secourir par tous les moyens possibles, voilà le véritable ministère. C’est ainsi que vous pourrez gagner les cœurs et leur ouvrir la porte du salut.
Souvenez-vous, dans toutes vos occupations, que vous êtes les collaborateurs du Christ dans le grand plan de la rédemption. L’amour du Sauveur, cet amour qui guérit et vivifie, doit se manifester dans tout votre être. En cherchant à attirer les âmes dans le cercle de cet amour, que votre langage élevé, votre vie désintéressée et votre joie soient un témoignage rendu à l’efficacité de sa grâce. Représentez le Seigneur d’une manière si pure et si parfaite que chacun le contemple dans sa beauté.
Le Morning Watch est premier plan de lecture du département de la Jeunesse Adventiste paru pour la première fois en 1908, soit un an avant l’intégration officielle du département dans l’organigramme de l’Eglise.
Le Morning Watch mis en ligne depuis janvier 2020 est l’édition de l’année 1908.