Lisez le chant dans les versets suivants. Quel est le sens de cette parabole ?
Dieu n’explique le sens de la parabole qu’à la fin, au verset 7. En utilisant une parabole, il aide le peuple à se voir de manière objective afin de reconnaitre sa véritable condition. Dieu a employé cette approche de manière efficace avec le roi David (voir 2 S 12.1-13). En appelant cela le cantique de mon bien-aimé (Segond 21), Dieu révèle dès le départ sa motivation envers son peuple. Sa relation avec eux tire son origine de son caractère, qui est amour (1 Jn 4.8). Il attend une réaction d’amour en retour. Mais au lieu de raisins, il obtient des raisins sauvages (Darby), ce qui signifie en hébreu, « des choses puantes. »
Que veut dire le Seigneur dans Ésaïe 5.4: Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne que je n’aie pas fait pour elle ?
Dieu déclare dans les versets qui suivent : Maintenant laissez-moi, je vous prie, vous faire savoir ce que je ferai à ma vigne. J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit dévorée ; j’ouvrirai des brèches dans sa clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine (Es 5.5).
Quand nous péchons, Dieu ne nous sépare pas immédiatement de lui en enlevant sa protection et en nous détruisant. Avec beaucoup de patience, il nous donne une chance de recevoir le pardon (voir 2 P 3.9). Il ne coupe pas les ponts avec celui qui ne lui répond pas. Il appelle tant qu’il y a de l’espoir d’avoir une réponse. Il ne se laisse pas immédiatement décourager par un refus, car il sait que nous sommes ignorants et dupés par le péché. Mais s’il ne va nulle part avec nous, il finit par reconnaitre notre choix et nous laisse demeurer tels que nous avons choisi d’être (voir Ap 22.11).
Si nous rejetons obstinément les appels que Dieu nous fait par l’intermédiaire de son Esprit, nous pouvons finir par dépasser le point de non-retour (Mt 12.31, 32). Il est dangereux de tourner le dos à Christ (He 6.4-6). Que voulez-vous que Dieu fasse de plus, étant donné qu’il respecte notre libre arbitre ?
Prenez le concept qui se trouve dans Ésaïe 5.4, sur ce qu’il y avait encore à faire à [l] a vigne, et considérez cela à la lumière de la Croix, où Dieu s’est offert lui-même en sacrifice pour nos péchés, payant de sa chair pour notre transgression de sa loi. Qu’y avait-il encore à faire pour nous, en plus de ce qu’il a accompli sur la croix ? En quoi le fait de méditer sur la Croix nous donne-t-il l’assurance du salut et nous pousse-t-il à nous repentir et à changer nos voies ?