Lisez ces versets ci-dessus. Qu’arrivera-t-il au pays, d’après ce que dit le Seigneur ? Pourquoi ne devrions-nous pas être surpris par cette issue ?
« Des appels répétés furent adressés aux Israélites pour les inviter à retourner à l’Éternel. Avec quelle tendresse les prophètes ne s’adressaient-ils pas aux rebelles ! Aussi leurs exhortations ardentes à la repentance portèrent-elles des fruits à la gloire de Dieu. » Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 247.
Ainsi, pour Achaz, l’homme de peur plutôt que de foi, la bonne nouvelle de la part de Dieu était que la Syrie et Israël seraient anéantis. La mauvaise nouvelle, c’est que l’Assyrie, l’alliée et « amie » qu’il avait choisie pour l’aider, se révèlerait un ennemi bien plus dangereux que la Syrie et Israël ne l’avaient été. En refusant la délivrance que Dieu lui offrait gratuitement, Achaz avait la défaite assurée. Si Achaz pensait que son monde s’écroulait maintenant, les choses n’allaient pas vraiment s’arranger !
Mieux vaut trouver un abri dans le Seigneur que de mettre sa confiance dans les humains (Ps 118.9). Comment Achaz pouvait-il croire que Teglath-Phalasar III se contenterait de s’emparer des pays au nord et respecterait Juda ? Les écrits assyriens, comme les annales des rois assyriens eux-mêmes, témoignent du fait que leur soif de puissance était insatiable.
Lisez 2 Rois 16.10-18 et 2 Chroniques 28.20-25. Qu’arriva-t-il à Achaz ? Quel principe spirituel voyons-nous se dérouler ici ? Pourquoi ne devrions-nous pas être surpris de ses actes ?
2 Chroniques 28.20-23 résume puissamment quelle fut la conséquence du choix d’Achaz qui demanda de l’aide à l’Assyrie plutôt que de s’appuyer sur le Seigneur.
Notre tendance naturelle est de nous fier à ce que nous voyons, sentons, goûtons, touchons : les choses du monde, en fait. Pourtant, nous le savons, les choses du monde sont éphémères. Voyez 2 Corinthiens 4.18. Que nous dit le texte ? Comment peut-on mettre en pratique son message dans nos propres vies ? Quelle différence cela fera-il pour nous ?