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– | – | – | Jn 5.1-47 |
Esprit de prophétie
Jésus-Christ, Chapitre 21 (pp 183.1-184.1)
“Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu: Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques était couchée une multitude de malades, d’aveugles, de boiteux, d’estropiés, de paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau.”
A certains moments les eaux de cette piscine étaient agitées, chose que l’on attribuait communément à une force surnaturelle; on pensait que le premier qui entrait dans l’eau troublée avait l’occasion d’être guéri de n’importe quelle maladie. Ce lieu était visité par des centaines de personnes souffrantes; les gens se pressaient en si grand nombre dès que l’eau était troublée qu’en se précipitant ils foulaient aux pieds hommes, femmes et enfants plus faibles. Beaucoup ne parvenaient jamais à s’approcher de la piscine, ou, s’ils arrivaient à l’atteindre, ils mouraient sur ses bords. On avait dressé des abris pour protéger les malades contre la chaleur du jour et la fraîcheur de la nuit. Il en était qui passaient la nuit sous les portiques, rampant jusqu’au bord de la piscine jour après jour, dans le vain espoir d’être guéris.
Jésus se trouvait de nouveau à Jérusalem. Il marchait tout seul, apparemment absorbé dans la méditation et la prière, et il arriva à la piscine. Il vit ces malheureux attendant avec anxiété ce qu’ils considéraient comme leur unique chance de guérison. Il désirait ardemment employer son pouvoir de guérison, mais c’était le sabbat. Des foules se rendaient au temple pour y adorer, et il savait qu’une opération de guérison exciterait les préjugés des Juifs et pourrait interrompre son activité.
Le Sauveur aperçut un cas particulièrement pitoyable. Il s’agissait d’un homme paralysé depuis trente-huit ans. Sa maladie, conséquence de ses péchés, était considérée comme un jugement divin. Seul et sans amis, avec le sentiment d’être privé de la grâce de Dieu, cet infirme avait vécu de longues années de misère. Ceux qui le prenaient en pitié le portaient sous les portiques quand on prévoyait que les eaux allaient être troublées, mais au moment favorable personne n’était là pour l’aider. Il avait vu le mouvement des eaux mais n’avait jamais pu aller plus loin que le bord de la piscine. D’autres, plus forts que lui, le devançaient dans l’eau. Impossible de lutter avec succès contre une foule égoïste et acharnée. Les efforts poursuivis avec obstination pour atteindre le but, et les nombreuses déceptions finiraient bientôt par épuiser les forces défaillantes du malade.
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Pour poursuivre l’étude lire le chapitre 21 du livre Jésus-Christ d’Ellen G. White :
365 jours avec Jésus est une compilation de Merle Poirier, gestionnaire des opérations de AdventistWorld.