Selon Matthieu | Selon Marc | Selon Luc | Selon Jean |
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Mt 12.9-14 | Mc 3.1-6 | Lc 6.6-11 | – |
Esprit de prophétie
Jésus-Christ, Chapitre 29 (pp 273.2-274.1)
“Il monta ensuite sur la montagne; il appela ceux qu’il voulut et ils vinrent à lui. Il en établit douze pour les avoir avec lui et pour les envoyer prêcher.”
C’est à peu de distance de la mer de Galilée, sur un versant ombragé, que les douze furent appelés à l’apostolat et que Jésus prononça le sermon sur la montagne. Il recherchait les champs et les collines, préférant enseigner en pleine nature plutôt que dans le temple ou dans les synagogues. Aucune synagogue n’eût été d’ailleurs assez vaste pour contenir les foules qui le suivaient; mais Jésus avait une autre raison pour préférer enseigner dans les champs et les bosquets: il aimait les spectacles qu’offre la nature. Une retraite tranquille était pour lui un temple sacré.
Les premiers habitants de la terre avaient établi leur sanctuaire sous les arbres du jardin d’Eden. C’est là que le Christ avait communié avec le père de l’humanité. Bannis du paradis, nos premiers parents continuèrent à adorer dans les champs et les bosquets: c’est là que le Christ leur apportait l’Evangile de la grâce. C’est aussi le Christ qui parla avec Abraham sous les chênes de Mamré; avec Isaac, alors qu’il sortait dans les champs pour prier, vers le soir; avec Jacob, sur la colline de Béthel; avec Moïse, dans les montagnes de Madian; avec le jeune David gardant ses troupeaux. C’est d’après les directions données par le Christ que pendant quinze siècles les Hébreux avaient quitté leurs foyers pour une semaine, chaque année, pour demeurer sous des tentes faites avec “des branches de palmiers, des rameaux d’arbres touffus et des saules de rivière.”Lévitique 23:40
Pour instruire ses disciples Jésus préférait fuir la confusion des villes et se retirer dans la solitude des champs et des coteaux, cadre mieux adapté pour leur inculquer des leçons d’abnégation. Pendant son ministère il aimait à rassembler ses auditeurs autour de lui sous le ciel bleu, sur quelque coteau herbeux ou sur les rives d’un lac. Entouré des œuvres qu’il avait lui-même créées, il pouvait alors diriger les pensées de ses auditeurs vers les choses naturelles plutôt que vers les choses artificielles. La croissance et les produits de la nature manifestaient les principes de son royaume. Levant leurs yeux vers les collines de Dieu, contemplant les merveilles sorties de ses mains, ils étaient préparés à apprendre de précieuses leçons de vérité divine. Les choses de la nature allaient leur répéter l’enseignement du Christ. C’est ce qui arrive pour ceux qui sortent dans les champs ayant le Christ dans leur cœur. Ils se sentent environnés d’une sainte influence. Les choses de la nature rappellent les paraboles de notre Seigneur et renouvellent ses conseils. En communion avec Dieu dans la nature, l’esprit est élevé et le cœur trouve du repos.
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Pour poursuivre l’étude lire le chapitre 30 du livre Jésus-Christ d’Ellen G. White :
365 jours avec Jésus est une compilation de Merle Poirier, gestionnaire des opérations de AdventistWorld.