II. Un désir de collaboration
#7 L’obstination du chrétien
« car une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte, et les adversaires sont nombreux. » 1 Corinthiens 16:9
Combien de fois avons-nous connu l’impasse et la difficile question qu’elle suscite : « Que devons-nous faire maintenant » ? Nous pouvons comprendre que Dieu a fermé la porte ou qu’il n’est pas encore temps de l’ouvrir. Comme pour l’expérience de Paul et Silas relatée dans Actes 16, l’important est d’être soumis à la volonté de Dieu et disponible à son action.
Dans le verset du jour, les paroles de Paul nous mettent en garde, une porte grande ouverte n’est pas la garantie d’un chemin facile, bien au contraire. « Les adversaires sont nombreux », dit-il. Paul ne renie pas cette réalité et ne se laisse pas non plus effrayer par elle. Son assurance de la victoire en Jésus-Christ est intacte, mais un homme averti en vaut deux.
Ayons ce subtil état d’esprit, entre l’enthousiasme d’une porte qui s’ouvre et la certitude que les adversaires sont nombreux. Entreprendre un projet sans tenir compte des obstacles est de la folie, mais renoncer à cause d’eux est de la lâcheté. Ne soyons ni fous ni lâches.
Seigneur, donne-moi l’obstination nécessaire pour te servir malgré les défis passés, présent et futurs.
Réflexion :
Lisez Actes 16.6-10 et 23-32 et voyez l’obstination de Paul et Silas. Quelle est leur attitude lorsqu’une porte se ferme ?
Que nous enseigne leur persévérance devant ce que nous pourrions considérer être des échecs ?
Nous arrive-t-il d’abandonner trop facilement, individuellement ou collectivement ?
“À l’aube du sabbat” est une pensée qui interroge sur notre vocation en tant que disciples.
Elle est écrite et publiée par le département des communications de la FEAR (Fédération des Églises Adventistes de La Réunion).