III. Les facteurs de croissance
#1 La plénitude de l’Esprit-Saint
« Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » Jean 20:21,22
Nous avons parfois tellement de choses à faire que nous aimerions nous démultiplier. Nous pourrions compter sur le soutien de nos enfants, notre conjoint ou nos amis, mais faut-il encore qu’ils soient disponibles, disposés et capables de nous aider.
En s’incarnant, Jésus accepta les limites humaines. S’il était resté sur terre, il aurait probablement vieilli et serait mort. Et même s’il avait été éternel, il n’aurait pas pu être partout à la fois. Ces limites humaines n’auraient pas permis la croyance de l’église telle que ce fut le cas.
« Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Jésus aurait-il tout simplement demandé de l’aide ? D’une certaine façon oui. En préparant ces disciples à prendre le relai, Jésus actionne un premier élément facilitateur : le nombre de messagers.
Mais la déclaration de Jésus est bien plus puissante que cela, car elle révèle le caractère sacré de notre mission : prendre le flambeau de Jésus et être « envoyé » par lui.
Honnêtement, nous sentons-nous capables de prendre le relai de Jésus ? Certes, nous sommes nombreux, mais est-ce que cela suffit réellement ? « Après ces paroles, Jésus souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. »
Le nombre de disciples est un avantage certain pour l’église, mais sans l’Esprit-Saint, cela ne sert absolument à rien. Jésus n’a pas seulement démultiplier l’action missionnaire, il continue surtout à la soutenir par la puissance du Saint-Esprit, en chacun de nous.
Le premier facteur d’une église croissante est la plénitude de l’Esprit-Saint.
Seigneur, aide-moi à comprendre que sans la puissance du Saint-Esprit, les efforts missionnaires sont vains.
Réflexion :
Nous arrive-t-il de nous focaliser bien plus sur le nombre que sur l’engagement ?
Quand nous comparons l’efficacité des actions missionnaires du petit groupe des apôtres aux actions de nos grandes églises, quelles en sont les conclusions ?
En exhortant les membres à rejoindre l’effort missionnaire, n’y a-t-il pas un risque d’obtenir chez certains une adhésion fragile ? Ne faudrait-il pas miser davantage sur la force de conviction de l’Esprit-Saint ? Quel serait alors notre rôle ?
“À l’aube du sabbat” est une pensée qui interroge sur notre vocation en tant que disciples.
Elle est écrite et publiée par le département des communications de la FEAR (Fédération des Églises Adventistes de La Réunion).