III. Les facteurs de croissance
#2 Préserver et adapter
« J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. » 1 Corinthiens 9:22
Lorsque nous parlons à un enfant, nous adaptons notre langage en utilisant des mots et des phrases qu’ils pourront comprendre. En parlant ainsi, nous n’ajustons pas notre pensée, mais notre langage uniquement. Pour cause, le but est de transmettre efficacement notre pensée. Cette nuance est importante pour comprendre le deuxième facteur de croissance de l’église.
S’il est vrai que la Parole de Dieu est inflexible, la façon de la transmettre, elle, ne l’est pas. Elle doit se transposer à chaque contexte et chaque individu. C’est pourquoi Jésus parlait en parabole et Paul s’identifiait à ceux qu’ils croisaient. Tous les deux avaient un même but : « d’en sauver de toute manière quelques-uns ».
Mais la poursuite de ce noble but peut nous amener à aller trop dans l’adaptation en touchant au message pour le rendre plus attractif. Cela n’a jamais été la méthode ni de Paul ni de Jésus.
Nous pourrions conditionner une belle croissance numérique en adaptant la Bible à l’air du temps. Mais un évangile falsifié ne peut provoquer une croissance spirituelle. L’objectif n’est pas de remplir les bancs, mais d’amener au salut.
Lorsque Jésus parlait en parabole, adaptant ainsi son langage, il présentait un évangile authentique. De même, lorsque Paul se faisait « tout à tous », il modulait seulement son approche selon les indices précieux qu’il percevait.
Le deuxième facteur d’une église croissante est la proclamation adaptée de l’évangile éternel et immuable.
Seigneur, fais de moi un disciple attaché aux vérités bibliques et attentif aux besoins de mon prochain.
Réflexion :
Vous est-il déjà arrivé d’adoucir certains traits de la Parole de Dieu pour la rendre plus présentable à vos yeux ou ceux des autres ? Si oui, est-ce que cela a fonctionné ? En quoi atténuer certaines vérités peut évoquer la séduction de Satan ?
Lisez 2 Timothée 4:3, 4. Ne reconnaissons-nous pas l’époque que nous vivons ?
En quoi ce texte et notre contexte doivent nous encourager à suivre la méthode de Jésus ou celle de Paul, à savoir « adapter » tout en « préservant » ?
“À l’aube du sabbat” est une pensée qui interroge sur notre vocation en tant que disciples.
Elle est écrite et publiée par le département des communications de la FEAR (Fédération des Églises Adventistes de La Réunion).