Pat Gustin
Note de l’éditeur : La prière est le moyen par lequel le peuple de Dieu, y compris Martin Luther, a accompli sa mission à travers toutes les générations.
“C’est du lieu secret de la prière qu’est née la puissance qui a ébranlé le monde lors de la grande Réforme. C’est là, avec un calme divin, que les serviteurs du Seigneur ont posé leurs pieds sur le roc de ses promesses. Pendant la lutte à Augsbourg, Luther “ne passait pas un jour sans consacrer au moins trois heures à la prière, et c’étaient des heures choisies parmi celles qui étaient les plus favorables à l’étude”. Dans l’intimité de sa chambre, on l’entendait déverser son âme devant Dieu en des mots ” pleins d’adoration, de crainte et d’espérance, comme lorsqu’on parle à un ami ” . . .
« Les réformateurs protestants avaient édifié sur Jésus-Christ, et les portes de l’enfer ne prévalurent point contre eux. »
Ellen G. White, Tragédie des siècles, p.221.
Nous partageons l’article suivant avec la conviction que, tout comme la Réforme a été fondée sur la prière, l’œuvre de Dieu sera achevée par la prière.
Avant de retourner au ciel, Jésus a donné une mission à ses disciples : Allez dans le monde entier – faites des disciples de tous les peuples (Matthieu 28:19) et ensuite viendra la fin (Matthieu 24:14). Aujourd’hui, deux mille ans plus tard, l’Église chrétienne est confrontée à la réalité d’une mission inachevée.
Que pouvons-nous faire maintenant ? Comment est-il possible d’atteindre plus de sept milliards de personnes avec l’évangile, comme Jésus nous l’a ordonné ?
J. Hudson Taylor, le grand pionnier missionnaire en Chine, a résumé le défi auquel nous sommes confrontés. « On nous demande d’accomplir une tâche impossible… ». Impossible ? Oui, mais il a poursuivi : « Nous travaillons avec Celui qui peut faire l’impossible » Hudson Taylor.
C’est ça, n’est-ce pas ? La tâche est impossible. Nous ne l’accomplirons jamais par nous-mêmes, même avec tous nos plans astucieux, nos merveilleuses productions et notre travail acharné. Nous avons besoin de la puissance qui vient de Celui qui peut accomplir l’impossible. Comment l’obtenir ?
Au pied de la montagne de la transfiguration, les disciples de Jésus ont été confrontés à une situation difficile : guérir un garçon possédé par un démon. La tâche s’est avérée impossible pour eux. Plus tard, après avoir chassé l’esprit mauvais, Jésus leur a rappelé que ce genre de démon « ne peut sortir que par la prière. » (Marc 9:29). Aujourd’hui, nous avons besoin de la puissance de Dieu comme jamais auparavant. Cette puissance n’est accessible que par la prière.
Mon parcours de prière
Comme d’autres chrétiens, j’ai grandi au milieu de la prière. J’ai appris à connaître la prière de manière intellectuelle et pratique, en commençant par la définition familière suivante : « Prier, c’est ouvrir à Dieu son cœur comme on le ferait à son plus intime ami. » (Ellen G. White, Vers Jésus, p.142). Merveilleux ! On a jamais trop d’amis. J’ai également appris que « la prière est la clé qui, dans la main de la foi, ouvre le coffre du ciel » (Ellen G. White, Vers Jésus, p. 144). Les coffres sont les endroits où l’on garde les trésors, et la prière donne accès aux richesses du ciel. Enfin, j’ai appris que « la prière est la respiration de l’âme. » (Ellen G. White, Le ministère évangélique, p.249). Le souffle est naturel et automatique. Je ne suis jamais trop fatigué ou occupé, préoccupé ou frustré, pressé ou affamé pour respirer. Je respire jour et nuit. C’est la vie – pas de respiration, pas de vie. Ensemble, ces définitions sont devenues le fondement de ma compréhension personnelle de la prière.
À ces définitions de base, j’ai ajouté les expériences de prière des autres – en particulier les récits bibliques. Ces récits étonnants ont renforcé ma confiance dans la prière. Il y a eu Moïse, qui a prié pour que la mer Rouge s’ouvre ; Josué, qui a prié pour que les murs de Jéricho s’écroulent ; David, qui a prié pour vaincre un géant ; Élie, qui a prié pour que le feu descende du ciel ; Élisée, qui a prié pour que le fer flotte ; Esther, qui a prié pour qu’un décret désastreux se transforme en une victoire glorieuse ; Daniel, qui a prié pour que la gueule des lions affamés se ferme ; Jésus, qui a prié pour que l’eau devienne du vin, pour que les démoniaques retrouvent la raison et, après quatre jours dans une tombe, pour que Lazare revienne à la vie. Enfin, il y avait Pierre, Jacques, Jean, Paul et des centaines d’autres qui, pendant des siècles, ont prié pour que les pécheurs deviennent des saints. Autant de preuves de la puissance de la prière !
Au fil des ans, j’ai ajouté mes propres expériences avec la prière, en commençant par la recherche d’un jouet perdu lorsque j’étais enfant. Plus tard, j’ai prié pour obtenir du courage, du réconfort et des conseils. Pendant mes années sur le champ missionnaire, j’ai vu des démons chassés, des personnes guéries, des étudiants convertis et des difficultés écrasantes surmontées en réponse à la prière. Grâce à toutes ces expériences, j’ai acquis la conviction que la prière est réelle. Elle fonctionne ! « La prière agissante du juste a une grande efficacité » (Jacques 5:16).
Pourtant, il y a eu des moments où j’ai remis en question la prière. Certaines de ces questions sont nées de la douleur et de la déception de la prière non exaucée. D’autres venaient de la confrontation avec des incohérences et des injustices apparentes de la part de Dieu. J’ai été confronté à des questions intellectuelles et théologiques. Que se passe-t-il réellement lorsque nous prions ? Comment concilier la prière et le libre arbitre avec la souveraineté de Dieu ? Des questions se sont posées auxquelles je ne pouvais pas répondre, et la prière a diminué. Je me suis débattu avec ces questions, mais, au vu des preuves, j’ai fini par croire. J’ai été réconforté par l’histoire de l’homme qui a confessé : « Je crois! viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9:24).
La prière et la mission de Jésus et de ses disciples
Jésus et ses disciples ont été des modèles de prière pour la mission. Dans les Évangiles, les Actes et les Épîtres, nous découvrons qu’ils priaient en secret et en public, seuls et en groupes. Il y avait la prière pour les besoins personnels et la prière d’intercession. La prière imprégnait leur vie et leur ministère. Ils priaient sans cesse.
Dans leurs prières personnelles, ces premiers missionnaires demandaient la sagesse, la délivrance de leurs ennemis et la force de résister à toutes sortes de dangers et de difficultés. Dans leurs prières d’intercession, la liste est encore plus longue. Dans les églises qu’ils avaient établies, ils priaient pour leurs nouveaux convertis en citant leur nom, ainsi que pour leurs persécuteurs. Ils priaient pour ceux qui croiraient un jour (ce qui nous inclut), et ils priaient pour que le message se propage rapidement. Ils ont prié pour que Dieu ouvre des portes d’opportunité dans des situations impossibles. Ils ont prié encore et encore pour le Saint-Esprit et pour des miracles. La prière était la chose la plus importante qu’ils faisaient.
La prière et notre mission
Quel est le rapport entre la prière et les activités dans lesquelles les dirigeants s’engagent ? Au lieu de faire face à des démoniaques, des foules en colère, des mendiants infirmes et des serpents venimeux, les dirigeants d’aujourd’hui sont confrontés à une chaîne sans fin de courriels, à des comités incessants et à la prise de décisions torturantes. Nous prêchons, administrons, enseignons, dirigeons – voilà qui décrit notre travail. C’est ainsi que nous utilisons nos dons spirituels, et nous sommes bons dans ce domaine.
Quel est donc le rôle de la prière dans notre mission ?
À mes débuts en tant qu’enseignant, leader et pasteur, j’étais inexpérimenté et peu sûr de moi et de mes compétences encore peu développées. Chaque mission était une crise. La prière n’était pas un luxe ou une option. C’était une compétence de survie de base. Mais ensuite, j’ai vu quelque chose qui m’a vraiment aidé.
Le film L’Odyssée de Charles Lindbergh raconte l’histoire de Charles Lindberg et du premier vol transatlantique en 1927. Charles tente d’apprendre à un ami prêtre à voler. Son ami n’est pas doué pour cela, mais le prêtre ne s’inquiète pas. Il a une prière pour tout – pour le décollage, pour la navigation, pour le vol dans le brouillard et, surtout, une prière pour l’atterrissage. Il demande à Charles : “Tu ne pries pas ?”
Charles a répondu : Tu pries parce que tu ne sais pas voler. Je sais comment voler.
J’ai souvent réfléchi à cette réponse. Une grande partie de ma première expérience de la prière était simplement destinée à la gestion des crises et des urgences. Maintenant que j’ai “appris à voler”, dois-je moins prier ? Lorsque nous pouvons compter davantage sur nos compétences, avons-nous moins besoin de Dieu ?
La réponse, nous le savons, est évidente. Tout le monde a besoin de prier, même lorsque nous faisons des choses pour lesquelles nous sommes compétents. La prière n’a pas été conçue uniquement pour les situations d’urgence. Elle est ce qui donne du pouvoir à notre travail et le rend efficace.
Lorsque nous sommes confrontés aux défis du ministère dans un monde incrédule, de quoi avons-nous le plus besoin ? Le chapitre 13 de la première épître aux Corinthiens indique une chose : l’amour. Est-il possible que les dirigeants manquent d’amour pour ceux que nous sommes appelés à servir ? Ne faisons-nous que notre travail, sans compassion ? Si c’est le cas, nous avons besoin d’un renouveau, mais comment y parvenir ? Il n’y a qu’un seul moyen : le renouveau par le Saint-Esprit, car l’amour est le premier fruit de l’Esprit (Gal. 3:22). Aucun mouvement missionnaire n’a été lancé ou n’a survécu sans un renouveau de la compassion et de la spiritualité.
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, les chrétiens dispersés dans toute l’Europe – au Pays de Galles, en Écosse, en Allemagne et en Scandinavie – ont ressenti le besoin d’une expérience spirituelle plus profonde. Mais il n’y avait pas de structures en place pour offrir des solutions ; seuls quelques chrétiens se sentaient concernés. Parmi eux, un homme du Pays de Galles a commencé à prier 30 à 60 minutes par jour pour le renouveau. Il a prié seul, puis a été rejoint par deux ou trois amis. Pendant plus d’un an, ils ont prié quotidiennement pour le Saint-Esprit, puis Il est venu en puissance sur toute leur région. Des centaines de personnes ont été converties. Des églises mourantes sont revenues à la vie. Les gens, poussés par l’Esprit et remplis de compassion pour les perdus, se sont portés volontaires pour aller servir Dieu partout où l’on avait besoin d’eux. La spiritualité et la compassion pour les perdus renaissaient.
Que se passerait-il si, pendant un an, la prière pour le renouveau devenait l’axe principal de notre travail (en tant que dirigeants) et de notre culte (en tant qu’églises) ? Peu importe que nous soyons bien organisés et que nous ayons une doctrine parfaite en tant qu’individus ou en tant qu’église, seul le Saint-Esprit peut rendre nos meilleurs efforts efficaces. Le missionnaire Hudson Taylor demandait : « Combien de fois tentons-nous de travailler pour Dieu jusqu’à la limite de notre incompétence plutôt que jusqu’à la limite de la toute-puissance de Dieu ? » Nous pouvons être éloquents et intelligents. Nous pouvons être de bons leaders et organisateurs, mais nous ne pouvons pas toucher et transformer le cœur des gens. Seul l’Esprit peut le faire.
« Il nous faut toujours regarder à Jésus et comprendre que c’est sa puissance qui agit. Tout en travaillant avec zèle en vue de sauver ceux qui sont perdus, prenons le temps de prier, de méditer la Parole de Dieu. Seuls, les efforts accompagnés de beaucoup de prières et sanctifiés par les mérites du Christ, serviront, d’une manière durable, la bonne cause. »
Ellen G. White, Jésus-Christ, p.354
La prière et la grande controverse
Du fait de la grande controverse entre le Christ et Satan, la prière est devenue une nécessité vitale. C’est une question de vie ou de mort, car nous avons affaire à du surnaturel. Satan est comme un lion rugissant (1 Pierre 5:8). Il sait que son temps est compté (Apocalypse 12:12). Nous n’avons pas affaire à la chair et au sang, mais aux principautés, aux puissances et aux dominateurs des ténèbres (Ephésiens 6:12). Nous ne sommes pas à la hauteur de Satan. Nous avons besoin d’une puissance et d’une protection surnaturelles. Nous sommes en guerre. Partout dans le monde, nous sommes confrontés à des défis qui ne peuvent être relevés que par une prière sincère.
« Tout en vaquant à ses occupations journalières, il faut élever son âme à Dieu par la prière. Ces requêtes silencieuses montent comme un parfum devant le trône de grâce et les desseins de l’ennemi sont déjoués. Le chrétien dont le cœur est ainsi affermi en Dieu ne peut être vaincu. »
Ellen G. White, Le ministère évangélique, p. 248.
Par une connexion constante avec Dieu par la prière, l’ennemi est déconcerté – c’est formidable !
La prière et la puissance de Dieu
Ceux que nous atteignons pour le Christ ont besoin de voir la puissance de Dieu. Ils ont besoin de voir que Dieu est digne de confiance. Ils ont besoin de voir des modèles vivants de foi et de prière. Lors de la mise en place de la China Inland Mission*, Hudson Taylor a choisi de fonder la mission sur la prière et la foi. Il ne l’a pas fait parce qu’il pensait que c’était supérieur ou plus spirituel ; il l’a fait parce qu’il voulait que les convertis chinois voient un exemple vivant de la puissance de Dieu. Aujourd’hui encore, nous assistons à des démonstrations de puissance dans lesquelles la puissance de Dieu et la puissance du mal s’affrontent. Par la prière, la puissance de Dieu est libérée.
Narinee était une élève de première année dans notre internat secondaire dans le nord de la Thaïlande lorsque nous avons eu une série de possessions par le diable. Une nuit, alors que la lutte entre la puissance des ténèbres et la puissance de la lumière faisait rage dans la chambre voisine de la sienne, elle a trouvé la force et la délivrance de la peur en priant et en lisant les Psaumes avec un autre élève effrayé. Des mois plus tard, elle a décidé de se faire baptiser. Elle nous a dit que c’est en voyant la puissance de Dieu à l’œuvre par la prière qu’elle a su, sans aucun doute, qu’elle voulait suivre et servir un Dieu puissant en qui elle pouvait toujours avoir confiance. Les non-croyants ont besoin de voir la puissance de Dieu à l’œuvre.
La prière et l’évangélisation
La prière peut également jouer un rôle dans la mission en tant que moyen d’évangélisation, en tant qu’outil de rapprochement. Lors d’une conférence missionnaire dans une ville où sévit la criminalité, des étudiants sont sortis pour témoigner le sabbat après-midi. Ils ont fait du porte-à-porte et ont arrêté les gens dans la rue, leur demandant s’il y avait quelque chose pour lequel ils avaient besoin de prière. La réponse a été étonnante. Les gens ont ouvert leur cœur et partagé leurs besoins avec ces jeunes. La prière, en tant que premier point de contact, attire les gens vers un Dieu d’amour et d’écoute qui peut guérir des vies brisées. Elle ouvre les cœurs. Pendant mes années en Thaïlande, j’ai observé que beaucoup de nos étudiants bouddhistes ont commencé à prier bien avant d’être prêts à devenir chrétiens.
Prier pour les autres
La majorité des prières rapportées de Jésus et des premiers apôtres étaient destinées à d’autres personnes. Que se passerait-il si une église prenait au sérieux la prière d’intercession ? Dans Operation World, Patrick Johnstone met l’Eglise au défi de prier systématiquement pour les peuples du monde. Il cite une histoire biblique qui traite directement de la prière d’intercession. Lors de l’investiture de Saül comme roi d’Israël, le prophète Samuel conclut son discours d’adieu par une promesse : « Loin de moi aussi de pécher contre l’Eternel, de cesser de prier pour vous! Je vous enseignerai le bon et le droit chemin. » (1 Samuel 12:23).
Prier pour les autres est-il si important que ne pas le faire serait considéré comme un péché ? Cette pensée donne à réfléchir. La question sous-jacente est peut-être : “Croyons-nous en la prière d’intercession ?” J’ai lutté avec cette question parce que je ne comprenais pas toujours comment fonctionne la prière. Après avoir beaucoup lutté, j’ai finalement réussi à l’accepter simplement par la foi. Il nous est commandé de la faire. Jésus l’a fait, et cela fonctionne.
Que se passerait-il si les dirigeants et les croyants du monde entier commençaient à intercéder quotidiennement pour les personnes non atteintes dans les villes et les pays du monde entier ? Que se passerait-il si nous priions régulièrement pour plus de 50 % de la population mondiale qui n’a jamais été présentée à Jésus de manière significative – des millions de personnes en Chine et en Inde, dans le monde musulman et dans plus de 50 mégapoles de plus de cinq millions d’habitants ?
Le défi de la prière
Il existe de nombreuses façons de mettre en place un ministère de prière d’intercession. Les croyants de chaque église, des petits villages de montagne et de jungle aux grandes villes du monde, peuvent faire deux choses : (1) Choisir un groupe de personnes ou une ville spécifique n’importe où dans le monde et intercéder quotidiennement pendant un an. Au cours de ce processus, apprenez à connaître ce groupe de personnes. Étudiez-le. Adoptez-le. (2) Organisez des promenades de prière dans la communauté où se trouve votre église. Divisez une ville ou un village en zones de prière. Encouragez les membres à s’engager à se promener dans leur secteur au moins une fois par semaine, en priant pour les habitants tout en marchant.
Vous pensez peut-être : “Nous ne faisons pas ce genre de choses ! Arrêter d’autres activités pour « rien d’autre que prier » peut sembler une perte de temps. Mais si nous accordons plus qu’un assentiment intellectuel aux Écritures et à l’exemple de Jésus, nous constatons que la chose la plus importante que nous puissions faire est de prier.
« Notre succès ne dépend pas des capacités que nous possédons, ni de celles que nous acquerrons, mais du Seigneur. Nous devons avoir beaucoup moins de confiance en l’homme et davantage en ce que Dieu peut faire pour tous ceux qui croient »
Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p.120
La question que je dois me poser est simplement : est-ce que je crois à la prière ? Est-ce que je crois vraiment ? Est-ce que je crois qu’« il entre dans le plan de Dieu de nous accorder, en retour de la prière de la foi, ce que nous n’obtiendrions pas si nous ne le demandions pas. »? Ellen G. White, La tragédie des siècles, p.572
Alors que la China Inland Mission* était confrontée à des défis surhumains pour commencer à travailler dans une province non pénétrée de Chine, J. Hudson Taylor a écrit à un missionnaire découragé : « Si vous voulez entrer dans cette province, vous devez avancer à genoux ».
Où que nous vivions et travaillions, tel est le rôle de la prière pour chacun d’entre nous, alors que nous cherchons à achever la mission de Dieu.
Pat Gustin, MA, a pris sa retraite après avoir été directeur de l’Institut des missions mondiales et réside à College Place, Washington, États-Unis.
La China Inland Mission (CIM) a été créée par James Hudson Taylor le 25 juin 1865. Désireuse d’apporter l’Évangile aux provinces intérieures de la Chine, la mission a beaucoup prié et envoyé des vagues de travailleurs en Chine à la fin du XIXe siècle.