Dieu seul est en mesure de nous sauver de nous-mêmes et de donner un sens à notre vie! Se confier en Lui, n’est-ce pas cela croire ?
« Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1.13, LSG).
Dieu fait-il vraiment cela ?
Dieu est saint, il est amour. Il ne tente personne, nous nous tentons nous-mêmes (Jacques 1.14, 15). Vous êtes-vous donc déjà demandé ce que Jésus voulait dire lorsqu’il a déclaré dans ‘‘le Notre Père’’ : « Ne nous soumets pas à la tentation » ? Jésus ne voulait pas dire que Dieu ne nous incite pas à pécher ni ne tente personne pour céder au péché. Nous devons le supplier de nous préserver de céder au péché.
Mais, alors qu’est-ce que cela veut dire ? Comme dans la plupart des langues, sinon toutes, les mots peuvent avoir plusieurs significations en grec. Il faut donc se référer au mot original et à son contexte. Le mot grec pour « conduire » est eisphero. Ce verset peut être traduit par « ne nous laisse pas partir, ne nous abandonne pas là, ne nous permets pas de partir ». Il ne s’agit pas de « séduire ».
Le mot grec pour « tentation » est peirasmon. Il peut être traduit par « épreuve, test, adversité », etc. Ainsi, l’expression « ne nous soumets pas à la tentation » peut signifier : « S’il te plaît, ne m’abandonne pas parce que seul je vais glisser dans le péché, ou rester dans le péché dans lequel je suis déjà entré » ou « Si tu me mets à l’épreuve, ne me laisse pas seul ou ne me laisse pas rester là trop longtemps de peur que je ne glisse dans le péché ».
Parfois, Dieu nous place dans des situations spécifiques pour nous aider à comprendre notre coeur et notre état spirituel, pour nous ouvrir les yeux afin de réaliser le chemin à parcourir vers un meilleur avenir. La Bible dit « vous ne savez pas que vous êtes malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu » (Apoc. 3.17, LSG). Lorsque vous savez que vous êtes malade, vous allez voir un médecin. Mais, mais comment vous occuper de quelque chose que vous ignorez ?
Lorsque nous voyons à quel point nous sommes pécheur, à quel point notre état de péché est inquiétant, nous prenons conscience de notre état d’hommes pécheurs, et savons que nous avons besoin de Jésus. « Ceux qui vivent le plus près de Jésus aperçoivent le plus clairement la fragilité et la nature pécheresse de notre nature humaine. Leur seule espérance est les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité » (La Tragédie des Siècles, p. 512).
Dieu a mis à l’épreuve le roi Sédécias (2 Chron. 32.31). Proverbes 17.3 dit que Dieu met nos coeurs à l’épreuve. David a prié : « Éprouve-moi, Seigneur, et mets-moi à l’épreuve » (Ps. 26.2). Pierre dit que les épreuves ardentes sont parfois destinées à nous tester (1 Pierre 4.12).
« La vue de notre nature pécheresse et notre impuissance nous jette dans les bras de celui qui peut nous pardonner, et Jésus révèle sa force à l’âme qui le recherche dans le sentiment de sa faiblesse. » (Vers Jésus, p. 100).
C’est pourquoi « notre grand adversaire cherche constamment à éloigner de Dieu l’âme troublée » (Prayer, p. 270). Il sait que si nous nous séparons de Dieu, nous tomberons dans le péché.
Dans la dernière partie du Notre Père, Jésus tente de souligner le secret de la puissance et de la victoire. Il dit que notre seule espérance est d’être toujours en Jésus et d’avoir Jésus en nous, de ne jamais nous en séparer, ni jamais nous en éloigner. « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col. 1.27, LSG).
Seuls, il nous est impossible de changer et de développer un nouveau coeur. Mais la promesse est claire et certaine : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création » (2 Cor. 5.17, LSG).
Alors, comment s’évaluer pour savoir où l’on en est dans son cheminement spirituel ? Jésus dit que nous pouvons le reconnaître à nos fruits (Matt. 7.16). Comment produire du fruit ? En étant continuellement connecté au Christ (Jean 15.1-5) et en étant rempli de son Esprit (Gal. 5.22, 23).
« Une profession de piété introduit les hommes dans l’église, mais seul leur caractère et leur conduite prouvent leur intimité avec le Christ » (Jésus-Christ, p. 681). Et si vous restez continuellement en Lui, vous n’avez pas besoin de comprendre comment Il travaille ; il vous suffit de Lui faire confiance. Il sauve tous ceux qui viennent à lui (Héb. 7.25).
« Notre seule défense contre le mal consiste à faire régner le Christ dans le coeur » (Jésus-Christ, p. 314).
Dieu vous appelle à prier sans cesse, à invoquer constamment le nom du Seigneur, à marcher avec lui et, en étant toujours conscient de sa présence et en dépendant totalement de lui, à ne jamais vous séparer de lui. C’est votre seule force. Et il promet que si vous vous « approchez de Dieu, « il s’approchera de vous » (Jacques 4.8, LSG).
Heureusement, dans sa miséricorde l’Être intelligent nous entend et nous comprend au-delà de tout ce que nous lui partageons. Il connaît très bien nos points faibles, sait ce dont nous avons besoin !
Demandons-lui en premier lieu de continuer à être patient envers nous. Consentons aux projets qu’il a pour nous!
Prions ensemble.