
LâĂternel a voulu, pour le bonheur dâIsraĂ«l, Publier une loi grande et magnifique. EsaĂŻe. 42.21
Le Christ devait subir la justice divine, prendre la place du pĂ©cheur et le racheter. Il fallait qu’il comprenne la signification de la justice cĂ©leste et ce que cela signifie pour l’homme de comparaĂźtre devant Dieu sans intercesseur.
Par l’intermĂ©diaire du Psalmiste, Dieu fit cette dĂ©claration: âL’opprobre me brise le cĆur, et je suis malade; j’attends de la pitiĂ©, mais en vain, des consolateurs, et je n’en trouve aucun. Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre.â Psaumes 69:21, 22.
Au sujet du traitement qui lui serait rĂ©servĂ©, voici ce que disait encore la parole prophĂ©tique: âCar des chiens m’environnent, une bande de scĂ©lĂ©rats rĂŽdent autour de moi, ils ont percĂ© mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent; ils se partagent mes vĂȘtements, ils tirent au sort ma tunique.â Psaumes 22:17-19.
Ces descriptions de l’amĂšre souffrance du Messie et de sa mort cruelle, pour si tristes qu’elles fussent, contenaient de riches promesses, car Dieu dĂ©clarait au sujet de celui qui devait ĂȘtre âbrisĂ© par la souffranceâ et offert âen sacrifice pour le pĂ©chĂ©â: âIl verra une postĂ©ritĂ© et prolongera ses jours; et l’Ćuvre de l’Eternel prospĂ©rera entre ses mains. A cause du travail de son Ăąme, il rassasiera ses regards; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquitĂ©s.â ĂsaĂŻe 53:10-12.
C’est son amour pour les pĂ©cheurs qui poussa le Christ Ă payer le prix de la rĂ©demption. âIl voit qu’il n’y a pas un homme, il s’Ă©tonne de ce que personne n’intercĂšde.â Nul ne pouvait payer la rançon des hommes pour les libĂ©rer du pouvoir de l’ennemi. âAlors son bras lui vient en aide, et sa justice lui sert dâappui.â ĂsaĂŻe 59:16.
âVoici mon serviteur, que je soutiendrai, mon Ă©lu, en qui mon Ăąme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui; il annoncera la justice aux nations.â ĂsaĂŻe 42:1.
Sa vie devait ĂȘtre exempte d’orgueil. L’hommage que le monde rend Ă la position, Ă la fortune, au talent serait tout Ă fait Ă©tranger au Fils de Dieu. Il n’emploierait aucun moyen humain pour demeurer fidĂšle ou pour s’imposer. Son renoncement total Ă lui-mĂȘme avait Ă©tĂ© prĂ©dit en ces termes: âIl ne criera point, il n’Ă©lĂšvera point la voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassĂ©, et il n’Ă©teindra point la mĂšche qui brĂ»le encore.â ĂsaĂŻe 42:2, 3.
La conduite du Sauveur devait offrir aux hommes un contraste frappant avec celle des docteurs de son temps. Dans la vie du Christ, il n’y eut jamais de contestations bruyantes, d’ostentation, d’actes destinĂ©s Ă recueillir les hommages. Le Messie devait ĂȘtre âcachĂ© en Dieuâ. Sans la connaissance du TrĂšs-Haut, l’humanitĂ© aurait Ă©tĂ© perdue Ă tout jamais. Sans l’aide divine, la dĂ©chĂ©ance des pĂ©cheurs aurait Ă©tĂ© de plus en plus profonde. La vie et le pouvoir sont communiquĂ©s par celui qui a créé le monde. Impossible de pourvoir aux besoins des hommes d’une maniĂšre diffĂ©rente.
La parole prophĂ©tique dit encore ceci: âIl ne se dĂ©couragera point et ne se relĂąchera point, jusqu’Ă ce qu’il ait Ă©tabli la justice sur la terre, et que les Ăźles espĂšrent en sa loi. … L’Eternel a voulu, pour le bonheur d’IsraĂ«l, publier une loi grande et magnifique.â ĂsaĂŻe 42:4, 21. L’importance de cette loi et ses exigences ne devaient ĂȘtre diminuĂ©es en aucun cas. Il fallait plutĂŽt l’exalter. Le Sauveur allait dĂ©gager en mĂȘme temps les prĂ©ceptes divins des lourdes obligations imposĂ©es par les hommes, obligations qui avaient amenĂ© maints croyants Ă se dĂ©courager dans leurs efforts pour offrir au Seigneur un service acceptable.
Le Morning Watch est premier plan de lecture du dĂ©partement de la Jeunesse Adventiste paru pour la premiĂšre fois en 1908, soit un an avant lâintĂ©gration officielle du dĂ©partement dans lâorganigramme de lâEglise.
Le Morning Watch mis en ligne depuis janvier 2020 est lâĂ©dition de lâannĂ©e 1908.