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MĂ©ditation du jour
Lundi 7 Septembre 2020
« Dans le temps d’Amraphel, roi de Schinear, d’Arjoc, roi dâșEllasar, de Kedorlaomer, roi dâșElam, et de Tideal, roi de Gojim, il arriva qu’ils firent la guerre Ă BĂ©ra, roi de Sodome, Ă Birscha, roi de Gomorrhe, Ă Schineab, roi
d’Adma, Ă SchĂ©meĂ©ber, roi de TseboĂŻm, et au roi de BĂ©la, qui est Tsoar. Ces derniers sâșassemblĂšrent tous dans la vallĂ©e de Siddim, qui est la mer SalĂ©e. Pendant douze ans, ils avaient Ă©tĂ© soumis Ă Kedorlaomer; et la treiziĂšme annĂ©e, ils sâșĂ©taient rĂ©voltĂ©s. Mais, la quatorziĂšme annĂ©e, Kedorlaomer et les rois qui Ă©taient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les RephaĂŻm Ă Aschteroth-KarnaĂŻm, les Zuzim Ă Ham, les Emim Ă SchavĂ©-KirjathaĂŻm, et les Horiens dans leur montagne de SĂ©ir, jusqu’au chĂȘne de Paran, qui est prĂšs du dĂ©sert. Puis ils s’en retournĂšrent, vinrent Ă En-Mischpath, qui est KadĂšs, et battirent les AmalĂ©cites sur tout leur territoire, ainsi que les AmorĂ©ens Ă©tablis Ă Hatsatson-Thamar. Alors sâșavancĂšrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi dâșAdma, le roi de TseboĂŻm, et le roi de BĂ©la, qui est Tsoar; et ils se rangĂšrent en bataille contre eux, dans la vallĂ©e de Siddim, contre Kedorlaomer, roi dâșElam, Tideal, roi de Gojim, Amraphel, roi de Schinear, et Arjoc, roi d’Ellasar: quatre rois contre cinq. La vallĂ©e de Siddim Ă©tait couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe prirent la fuite, et y tombĂšrent; le reste sâșenfuit vers la montagne. Les vainqueurs enlevĂšrent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions; et ils sâșen allĂšrent. Ils enlevĂšrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frĂšre d’Abram, qui demeurait Ă Sodome; et ils sâșen allĂšrent. Un fuyard vint lâșannoncer Ă Abram, l’HĂ©breu; celui-ci habitait parmi les chĂȘnes de MamrĂ©, l’AmorĂ©en, frĂšre d’Eschcol et frĂšre dâșAner, qui avaient fait alliance avec Abram. DĂšs quâșAbram eut appris que son frĂšre avait Ă©tĂ© fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nĂ©s dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’Ă Dan. Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs; il les battit, et les poursuivit jusqu’Ă Choba, qui est Ă la gauche de Damas. Il ramena toutes les richesses; il ramena aussi Lot, son frĂšre, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple.» GenĂšse 14 : 1-16
Introduction
Les membres de la famille, appelĂ©s Ă ĂȘtre une source de bĂ©nĂ©dictions mutuelles, peuvent parfois se faire du mal en faisant des choix pour leur propre intĂ©rĂȘt au grand dĂ©triment des autres. Au chapitre 14 du livre de la GenĂšse, il nous est racontĂ© comment Abram va sâengager Ă dĂ©livrer son neveu Lot alors que celui-ci avait regardĂ© son propre intĂ©rĂȘt en choisissant la meilleure partie au lieu de laisser le soin Ă son oncle Abram, lâaĂźnĂ©, de faire le choix en premier.
Le lot de Lot en captivité
Ayant choisi la bonne part, Lot nâaurait jamais pensĂ© quâil se trouverait comme otage, comme un butin de lâennemi du jour au lendemain par les rois qui avaient assiĂ©gĂ© son nouveau pays oĂč il venait dâĂ©migrer. Lui qui pensait avoir une belle vie et une richesse considĂ©rable sâĂ©tait retrouvĂ©e prisonnier sans aucun espoir dâĂȘtre dĂ©livrĂ©.
Les versets 12 et 13 de GenĂšse 14 relatent : « Ils enlevĂšrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frĂšre dâAbram, qui demeurait Ă Sodome ; et ils sâen allĂšrent. Un fuyard vint lâannoncer Ă Abram, lâHĂ©breu ; celui-ci habitait parmi les chĂȘnes de MamrĂ©, lâAmorĂ©en, frĂšre dâEschcol et frĂšre dâAner, qui avaient fait alliance avec Abram. »
Abram aurait pu se sentir tromper par son neveu Lot. Au chapitre 13 de la GenĂšse, Abram, Ă qui la promesse dâhĂ©ritage avait Ă©tĂ© faite par Dieu, va agir comme artisan de paix pour Ă©viter les querelles avec les bergers de son neveu. Abram va diviser en deux toute la part et laisser le soin Ă Lot, le plus petit, de choisir alors que le respect aurait voulu que ça soit lâaĂźnĂ© qui choisit comme câest toujours le cas de nos jours.
Alors que les habitants de Sodome et Gomorrhe, incluant Lot, Ă©taient dĂ©portĂ©s, Abram aurait pu se dire, comme nous lâaurions peut-ĂȘtre fait :
« Merci Seigneur, je savais que tu allais faire quelque chose pour me venger de ce manque de respect de la part de Lot. Je peux maintenant prendre possession de cette terre fertile que tu as prĂ©parĂ©e pour moi. Quel dommage pour Lot ! De toutes les façons, je nâaurai pu rien faire pour lui face Ă cette vaste armĂ©e ! » Mais tel ne fut pas le choix dâAbram.
Au lieu de choisir la richesse, Abram va maintenir son choix sur sa famille et son bien-ĂȘtre comme il est dit au chapitre 13.
Ellen White commente ainsi lâĂ©tat dâesprit qui animait Abram :
« On voit ici sâaffirmer lâesprit noble et dĂ©sintĂ©ressĂ© du patriarche. Que dâhommes, en de pareilles circonstances, se seraient cramponnĂ©s Ă leurs droits et Ă leurs prĂ©fĂ©rences! Que de familles sont dĂ©sunies par des questions dâintĂ©rĂȘts! Que dâĂ©glises, pour les mĂȘmes raisons, se sont divisĂ©es, exposant la cause de lâĂvangile Ă la risĂ©e des incrĂ©dules! » – Ellen White, Patriarches et ProphĂštes, 111.2.
Abram Ă la rescousse de Lot
« DĂšs quâAbram eut appris que son frĂšre avait Ă©tĂ© fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nĂ©s dans sa maison, et il poursuivit les rois jusquâĂ Dan. Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs ; il les battit, et les poursuivit jusquâĂ Choba, qui est Ă la gauche de Damas. Il ramena toutes les richesses ; il ramena aussi Lot, son frĂšre, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple. » GenĂšse 14:14-16
Abram ne tint pas de rancunes contre Lot, oncle Abram ne rejetta pas non plus son neveu qui semblait avare et ne mĂ©ritait donc pas lâeffort nĂ©cessaire pour le libĂ©rer de ses ravisseurs. La rĂ©ponse instinctive du patriarche fut dâaider celui qui en avait besoin, dâautant plus que Lot faisait partie de la famille. Abram mobilisa rapidement ses forces avec les moyens en sa possession et dĂ©colla vers le nord Ă la poursuite de Lot.
Abram, avec ses 318 serviteurs les plus braves, partit pour combattre toute une armĂ©e de soldats expĂ©rimentĂ©s. Il y alla avec la conviction que Dieu le guiderait et lui apporterait la victoire. « Exempt de rancĆur Ă son sujet, il sent se rĂ©veiller toute son affection pour son parent et prend la rĂ©solution de le sauver. AprĂšs avoir cherchĂ© conseil dans la priĂšre, il se prĂ©pare Ă la guerre. De son propre camp, il rĂ©unit trois cent dix-huit serviteurs Ă©levĂ©s dans le service de Dieu, formĂ©s Ă son service et exercĂ©s dans le maniement des armes. » – Ellen White, Patriarches et ProphĂštes, 114.2.
Le dĂ©ploiement militaire de sa troupe lui apporta la victoire, ils attaquĂšrent les rois et les poursuivirent jusquâĂ Dan et Choba, au nord de Damas ; ce fut un long chemin de HĂ©bron, soit presque 225 kilomĂštres qui ont probablement pris plusieurs semaines. Abram fit un aussi long chemin et prit tout ce temps pour aller Ă la rescousse de son neveu Lot. Lorsquâil sâagit de sauver des membres de la famille des griffes de la captivitĂ©, il nây a pas de distance trop longue Ă parcourir, pas de coĂ»t trop Ă©levĂ© Ă dĂ©penser. Si un membre de la famille est asservi au pĂ©chĂ©, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour le dĂ©livrer de la captivitĂ©. Et ce faisant, Abram nâa pas seulement sauvĂ© son neveu Lot, mais toutes les femmes, les enfants et les autres personnes qui Ă©taient Ă©galement enlevĂ©es.
Lorsque vous partez Ă la rescousse dâun membre de votre famille, Dieu utilise vos efforts pour sauver les autres aussi.
Conclusion
Abram a sauvĂ© Lot alors que ce dernier avait fait un mauvais choix en prenant pour lui la rĂ©gion la plus fertile du pays, alors quâil aurait dĂ» logiquement sâeffacer devant son oncle. Lâamour et lâ esprit de dĂ©sintĂ©ressement dâAbram ne donnĂšrent aucune place Ă un rancĆur quelconque ou un sentiment dâamertume Ă lâĂ©gard de Lot qui Ă©tait de sa famille.
Lâamour familial nous pousse Ă pardonner et Ă oublier les mauvaises actions, car nous savons bien que personne nâest parfait. De plus, cet amour familial dont Christ est la source nous amĂšne Ă comprendre notre responsabilitĂ© dâaller Ă la rescousse de ceux qui se sont laissĂ©s aveugler par leur propre intĂ©rĂȘt au grand risque de causer leur perte.
« Un cĆur oĂč JĂ©sus habite est incapable de cacher le rayonnement de cette prĂ©sence…. ReprĂ©sentants de Dieu sur la terre, les croyants doivent ĂȘtre des flambeaux au sein des tĂ©nĂšbres morales de ce monde. DispersĂ©s dans les bourgs, les villes et les villages, ils y sont les tĂ©moins, les ambassadeurs par lesquels JĂ©sus veut communiquer Ă un monde incrĂ©dule la connaissance de sa volontĂ© et les merveilles de sa grĂące. Son dĂ©sir est que ceux qui participent Ă son grand salut soient des missionnaires du TrĂšs-Haut. » – Ellen White, Patriarches et ProphĂštes, 113.2, 113.3.
Et cela doit commencer par sa famille !
Questions à méditer :
- Y aurait-il des rancĆurs dans ton cĆur Ă lâĂ©gard dâun membre de ta famille que tu devrais enlever et/ou une action dĂ©placĂ©e dâun membre de ta famille que tu devrais pardonner, que tu en sois lâauteur ou la victime ? Demande Ă Dieu de tâaider Ă affronter cette rĂ©alitĂ©.
- Es-tu prĂȘt Ă aller Ă la rescousse dâun/des membres de ta famille qui sâest/se sont peut-ĂȘtre Ă©garĂ©(s) alors que tu lâavais/les avais prĂ©venu ?
Vidéo conférence à 18h30
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