Un professeur dâOxford University a Ă©mis la thĂ©orie que nous, le monde, et tout ce qui nous entoure, rien de tout cela nâest rĂ©el. Au contraire, nous sommes des crĂ©ations numĂ©riques dâune race dâextraterrestres avec des ordinateurs superpuissants.
Bien que cette théorie soit intéressante, elle soulÚve une question cruciale: quelle est la nature de la réalité?
Il y a deux rĂ©ponses possibles trĂšs larges, mĂȘme si une seule est rationnelle. La premiĂšre est que lâunivers, et tout ce quâil contient, y compris nous, existe de soi. Rien ne lâa crĂ©Ă©, rien ne lâa formĂ©. Il est juste lĂ . Câest simplement un fait brutal. Il nây a pas de dieu, il nây a pas de dieux, il nây a rien de divin. La rĂ©alitĂ© est purement matĂ©rielle, purement naturelle. Comme quelquâun lâa dit il y a 2500 ans (ce nâest pas une idĂ©e nouvelle), il nây a que « des atomes et le vide ».
Lâautre point de vue est quâun (ou plusieurs) ĂȘtre divin a crĂ©Ă© lâunivers. Cela semble en effet plus logique, plus rationnel, plus sensĂ©, que lâidĂ©e que lâunivers existe simplement, sans aucune explication. Cette position englobe le monde naturel, le monde des « atomes et du vide », mais elle ne sây limite pas. Elle met en Ă©vidence une rĂ©alitĂ© beaucoup plus large, plus profonde et plus multiforme que la vision athĂ©e matĂ©rialiste si souvent entendue aujourdâhui.
Que disent les textes suivants sur les idĂ©es soulevĂ©es dans la leçon dâaujourdâhui? Ps. 53:1, Prov. 15:3, Jean 3:16, ĂsaĂŻe. 45:21, Luc 1:26-35.
Au centre de toute Ă©ducation chrĂ©tienne se trouve la rĂ©alitĂ©, non seulement de Dieu, mais aussi du genre de Dieu quâIl est, un Dieu personnel qui nous aime et qui interagit avec nous. Câest un Dieu de miracles qui, bien quâIl utilise les lois naturelles, nâest pas liĂ© par ces lois et qui peut les transcender quand Il le dĂ©sire (comme dans la conception virginale de JĂ©sus). Lâenseignement de ce point de vue est particuliĂšrement pertinent Ă notre Ă©poque, car une grande partie du monde intellectuel, prĂ©tendant (Ă tort) que la science le soutient, enseigne ouvertement et sans regret la vision athĂ©e et naturaliste du monde.
Pensez Ă lâĂ©troitesse et aux limites de la vision athĂ©e du monde par rapport Ă la vision biblique du monde, qui (comme nous lâavons dit plus haut) englobe le monde naturel mais nâest pas limitĂ©e Ă lui. Pourquoi, en fin de compte, la vision biblique du monde, la vision thĂ©iste du monde, est-elle tout simplement beaucoup plus logique et rationnelle que sa rivale athĂ©e?