Aussi cruciale que soit la doctrine de la crĂ©ation pour notre foi, elle nâapparait pas seule, surtout dans le Nouveau Testament. Elle est souvent associĂ©e, voire inextricablement liĂ©e, Ă la doctrine de la rĂ©demption. Et câest parce que, franchement, dans un monde dĂ©chu, de pĂ©chĂ© et de mort, la crĂ©ation seule ne suffit pas. Nous vivons, nous luttons, nous souffrons, et alors, quoi? Nous mourons, et nous finissons par ne plus ĂȘtre diffĂ©rents des carcasses dâanimaux laissĂ©s sur le bord de la route.
Câest lamentable, nâest-ce pas? Câest pourquoi nous avons aussi, comme Ă©lĂ©ment crucial de notre vision du monde, la doctrine de la rĂ©demption, ce qui signifie que nous avons JĂ©sus-Christ et JĂ©sus-Christ crucifiĂ© et ressuscitĂ© au centre de tout ce que nous croyons.
Lisez Jean 1:1-14. Que nous disent ces textes sur qui Ă©tait JĂ©sus et ce quâIl a fait pour nous?
Regardez aussi le message du premier ange: « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Ă©vangile Ă©ternel, pour lâannoncer aux habitants de la terre, Ă toute nation, Ă toute tribu, Ă toute langue, et Ă tout peuple. Il disait dâune voix forte: craignez Dieu et donnez-Lui gloire, car lâheure de Son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources dâeaux. » (Apo. 14:6, 7, LSG). Notez que « lâĂ©vangile Ă©ternel » est directement liĂ© Ă Dieu en tant que CrĂ©ateur. Et lorsque nous nous rendons compte que le Dieu qui nous a créés est le mĂȘme Dieu qui, dans la chair humaine, a portĂ© le chĂątiment de notre pĂ©chĂ© sur Lui-mĂȘme, il nâest pas Ă©tonnant que nous soyons appelĂ©s Ă Lâadorer. Quelle autre rĂ©ponse devrions-nous apporter lorsque nous dĂ©couvrons rĂ©ellement notre Dieu?
Pour cette raison, Christ et Christ crucifiĂ© doit rester au centre de tout ce que nous enseignons, un enseignement qui, en fait, doit aussi inclure la seconde venue, parce que la premiĂšre venue de Christ ne nous fait pas vrai-ment beaucoup de bien en dehors de la seconde, nâest-ce pas? On pourrait soutenir, Ă partir des Ăcritures, que la premiĂšre et la seconde venue de Christ sont deux parties dâun mĂȘme Ă©vĂšnement, le plan du salut.
On pourrait sâattarder davantage sur lâidĂ©e, exprimĂ©e dans Jean 1, que Celui qui a fait tout « ce qui a Ă©tĂ© fait » (Jean 1:3) est Celui qui est mort sur la croix pour nous. Pourquoi lâadoration devrait-elle ĂȘtre la rĂ©ponse naturelle Ă cette idĂ©e?