Lisez 1 Chroniques 16:1-36. Essayez de vous représenter la scène. L’imaginez-vous solennelle, ou festive et joyeuse? De quelle manière pour- rait-elle être une combinaison des deux? Que pouvons-nous apprendre de cette scène sur l’adoration et sur la façon dont nous devrions enseigner et même expérimenter l’adoration?
Le lieu de culte était le tabernacle, où Dieu habitait avec l’ancien Israël et où le plan du salut leur avait été révélé. Le centre de l’adoration et de l’éducation à l’adoration doit donc être Jésus et le plan du salut, tout cela étant annoncé dans le service du tabernacle. Tout ce que Dieu a fait pour nous et qui mérite d’être loué et adoré, ne signifie rien sans l’espoir de la vie éternelle que nous offre Sa mort sacrificielle et substitutive sur la croix.
Remarquez également l’orientation « évangélique » du passage: le monde entier devait apprendre à connaitre le Dieu d’Israël.
Lisez 1 Chroniques 16:29: « Rendez à l’Éternel la gloire de Son nom; apportez une offrande et entrez devant Lui; adorez l’Éternel en sainte magnificence. » (1 Chron. 16:29 DRB). Que veut dire en sainte magnificence?
D’abord, pensez à combien le péché est laid, destructeur et dégradant. De plus, il nous est difficile d’imaginer à quel point les pratiques de culte des nations autour d’Israël étaient mauvaises, terribles et dégradantes, des pratiques qui comprenaient, entre autres, des sacrifices d’enfants. Et, sans aucun doute, ces choses reflétaient ce que les gens qui les pratiquaient étaient.
En revanche, l’ancien Israël devait être une nation sainte, séparée des mau- vaises coutumes qui l’entouraient. Ils devaient être saints dans leur cœur et leur esprit; c’est ce qui donnait à leur culte un sens et une beauté devant Dieu. Les prophètes de l’Ancien Testament n’ont cessé de dénoncer les gens qui adoraient le Seigneur alors qu’ils étaient engagés dans la corruption et que leur cœur était loin de Lui.