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Semaine spéciale
12 novembre 2020

SdP : Des rencontres qui transforment la vie [Jeudi 12 novembre 2020]

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Méditation du jour

Jeudi 12 Novembre 2020

https://soundcloud.com/adventistereunion/semaine-de-priere-mondiale-jeudi-12-novembre-2020

Le mode de vie chrétien et les médias

KLAUS POPA

Qui es-tu, mon fils ? » (Gn 27.18)
Jacob a-t-il prĂ©vu qu’Isaac, son pĂšre, lui poserait une telle question ? Peut-ĂȘtre qu’il espĂšre – et prie mĂȘme pour – que cette rencontre soit avare de paroles, que son pĂšre savoure en silence le mets servi, et qu’il le bĂ©nira. Il ne lui restera alors qu’à sortir de la tente – un plan simple, sans complications. Mais voilĂ , confrontĂ© Ă  la question d’Isaac, il lui faut bien rĂ©pondre !

S’il dit « Je suis Jacob, ton fils », il sera honnĂȘte, mais en mĂȘme temps, Isaac dĂ©couvrira le pot aux roses. Qu’arrivera-t-il alors Ă  la bĂ©nĂ©diction souhaitĂ©e ? Tournera-t-elle en malĂ©diction ? CoincĂ©, Jacob dĂ©cide de mentir : « Je suis ÉsaĂŒ, ton fils aĂźnĂ© » (v. 19). Il prĂ©tend ĂȘtre son frĂšre pour recevoir la bĂ©nĂ©diction. Pas vraiment convaincu, Isaac y va de nouvelles tentatives pour dĂ©couvrir l’identitĂ© de celui qui le sert. Finalement, Jacob rĂ©ussit Ă  passer pour ÉsaĂŒ et Isaac le bĂ©nit.

ÊTRE AUTHENTIQUE

Il y a quelques annĂ©es, j’ai discutĂ© de l’utilisation des mĂ©dias dans l’évan- gĂ©lisation avec un dirigeant de l’Église – lequel avait travaillĂ© une vingtaine d’annĂ©es dans le ministĂšre des mĂ©dias. Au milieu de notre conversation, il m’a dit : « Dans l’évangĂ©lisation publique, nous, les adventistes, avons toujours Ă©tĂ© des pionniers dans l’utilisation des mĂ©dias les plus modernes. Dans les annĂ©es 1990, nous nous sommes tournĂ©s vers l’évangĂ©lisation par satellite pour partager le message des trois anges avec un public plus large encore. Quelques annĂ©es plus tard, nous avons lancĂ© nos propres chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision. BientĂŽt, nous exploiterons le plus grand rĂ©seau de tĂ©lĂ©vision chrĂ©tienne au monde !

« Ainsi, en utilisant diffĂ©rents types de mĂ©dias, nous avons atteint – et continuons d’atteindre – des millions de personnes dans le monde entier avec la bonne nouvelle d’un Dieu d’amour. Quelle immense bĂ©nĂ©diction ! » AprĂšs une pause, il a repris : « Tu sais, je me demande parfois si nous avons tendance Ă  diffuser un “monde de la foi” magnifique, parfait, un monde qui ne correspond en rien Ă  ce que nous sommes dans la vie de tous les jours. » AprĂšs une seconde pause, il a ajoutĂ© : « Sur quoi nous concentrons-nous principalement ? Sur l’étalage de ce que nous devons croire, et sur la façon dont nous devons exercer notre foi ? Se pour- rait-il que ce faisant, nous prĂ©fĂ©rions passer Ă  cĂŽtĂ© de nos dĂ©fauts, de nos besoins, et de nos Ă©checs ? Nous avons du mal Ă  admettre Ă  nous-mĂȘmes et aux autres
que nous ne sommes pas aussi bons que nous le souhaiterions, et que nous ne

sommes pas animĂ©s de la “foi idĂ©ale” comme nos Ă©missions l’exigent. »

De telles questions réclament
une rĂ©ponse personnelle. Personne ne peut rĂ©pondre pour quelqu’un d’autre. Cependant, beaucoup
parmi nous sont confrontĂ©s Ă  une dynamique similaire dans le partage de leur foi. En tant que communautĂ© de foi, nous voulons amener le plus grand nombre de personnes possible Ă  connaĂźtre Dieu. Avec cet objectif en tĂȘte, il est tentant de nous concentrer sur la dĂ©monstration de l’idĂ©al et non de la rĂ©alitĂ©. Pourquoi ?

PremiĂšrement, parce que chacun souhaite atteindre et vivre l’idĂ©al. DeuxiĂšmement, parce que la communication de cet idĂ©al semble avoir un plus grand impact1. Les histoires d’échecs et de ratĂ©s ne sont pas aussi convaincantes que les histoires de rĂ©ussites, n’est-ce pas ? TroisiĂšme- ment, parce que le partage de la foi comprend l’enseignement de la loi de Dieu, des vĂ©ritĂ©s universelles, ainsi que des principes indĂ©pendants de la culture, de l’époque, et des autres ĂȘtres humains2. QuatriĂšmement, parce que tout ça concerne Dieu – sa bontĂ©, sa misĂ©ricorde, son plan de salut pour l’humanitĂ© – et pas nous. Enfin, parce que nous ne voulons pas que les gens perdent leur confiance en Dieu et abandonnent la foi Ă  cause de nos imperfections. Ce sont lĂ  des raisons aussi bonnes que comprĂ©hensibles de diffuser une foi idĂ©ale et une vie parfaite.

En mĂȘme temps, notre inquiĂ©tude, voire notre crainte, que les gens puissent se dĂ©tourner de Dieu lorsqu’ils voient nos imperfections peut nous amener Ă  cacher les cĂŽtĂ©s moins reluisants de nous-mĂȘmes, bref, Ă  nous montrer meilleurs que nous ne le sommes vraiment… Nous pouvons devenir plus soucieux d’ĂȘtre vus sous un jour positif que de savoir quel genre de personnes nous sommes rĂ©ellement. Le partage de la foi devient davantage une question

d’apparence que d’état et de caractĂšre, davantage une question de perception que de partage honnĂȘte et de vraies rencontres. L’évangĂ©lisation par les mĂ©dias nous permet de transformer l’expĂ©rience religieuse en un idĂ©al de perfection encore plus facile Ă  projeter que lors de rencontres personnelles, car les mĂ©dias (tĂ©lĂ©vision, radio, mĂ©dias sociaux, etc.) s’interposent entre les gens. Nous pouvons maintenir une certaine distance entre une expĂ©rience spirituelle qui paraĂźt attrayante sous les feux de la rampe et l’expĂ©rience authentique de la foi manifestĂ©e en plein jour.

L’HEURE DE VÉRITÉ

Il semble qu’en tant que communautĂ© de foi, notre crainte du rejet soit au centre de tout ça – tant individuelle- ment que collectivement. Par consĂ©quent, se focaliser sur la perfection de Dieu, sur la loi et les vĂ©ritĂ©s universelles de Dieu, ainsi que sur les croyances et les principes peut constituer une distraction commode ou mĂȘme une excuse pour ne pas affronter, accepter et partager nos propres imperfections. Le but du partage de la foi, cependant, n’est pas de convaincre les autres que le messager est bon et digne, mais plutĂŽt que Dieu est bon, bienveillant, et misĂ©ricordieux. En lui nous trouvons acceptation, pardon, et vie.

Alors que Jacob chemine vers l’orient, Dieu se rĂ©vĂšle Ă  lui comme Sauveur et le bĂ©nit – pas Ă  cause de ce que Jacob est, mais en dĂ©pit de ce qu’il est. Jacob dĂ©sire la bĂ©nĂ©diction mais ne la mĂ©rite pas ; il la reçoit Ă  cause de qui Dieu est (Gn 28.10-12).

Ces considĂ©rations ne concernent pas seulement les professionnels du ministĂšre des mĂ©dias. Dans l’« univers des mĂ©dias sociaux », au cƓur d’un bombardement constant de paroles, images et clips, des milliards de personnes dans le monde entier se retrouvent tiraillĂ©es entre leur moi authentique et leur moi mĂ©diatisĂ©. Nous vivons dans les terres sacro- saintes du selfie soigneusement construit, bien agencĂ© et bien dĂ©corĂ©. Pourtant, la question fondamentale « Qui suis-je » est pour beaucoup d’entre nous une question existentielle urgente – une question Ă  laquelle nous devons rĂ©pondre. La somme de ce que nous partageons avec le monde entier sur les diffĂ©rentes plateformes de mĂ©dias sociaux reflĂšte-t-elle en fin de compte un moi faux, irrĂ©el, peaufinĂ©, et exagĂ©rĂ© ? Ou bien permettons-nous aux gens d’avoir une vision plus prĂ©cise et plus rĂ©aliste des personnes que nous sommes ?

Vingt ans plus tard, Jacob dĂ©cide de rentrer chez lui. DĂ©vorĂ© par la crainte et l’angoisse, il se prĂ©pare Ă  rencontrer son frĂšre ÉsaĂŒ. Au cours de la nuit, un corps Ă  corps inattendu s’engage entre lui et un individu qui n’est pas un ĂȘtre humain. Au plus fort de la lutte, Jacob s’écrie : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies bĂ©ni. » Tant d’annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es, et cependant, il n’a toujours pas l’assurance de cette bĂ©nĂ©diction !

« Quel est ton nom ? » rĂ©pond l’étranger. Jacob est surpris, pour ne pas dire bouleversĂ©, d’ĂȘtre confrontĂ© par son adversaire Ă  la question mĂȘme que son pĂšre lui avait posĂ©e 20 ans auparavant… « Qui es-tu ? » Jacob se fera-t-il de nouveau passer pour un autre afin de recevoir la bĂ©nĂ©diction ? Ou sera-t-il honnĂȘte cette fois, peu importe les consĂ©quences ?

« Jacob », rĂ©pond-il. Il a finalement le courage d’ĂȘtre lui-mĂȘme – Jacob, celui qui agrippe le talon, celui qui triche.

La foi est toujours personnelle, relationnelle, et exprimĂ©e dans notre vie. La foi englobe tout notre ĂȘtre. Le partage de la foi et de la vie d’une maniĂšre globale implique le partage du bon et du mauvais, de nos succĂšs et de nos Ă©checs, de nos luttes et de nos dĂ©fis, de notre amour et de notre contrition. La Bible ne craint pas la vulnĂ©rabilitĂ©. Les auteurs des Écritures ont partagĂ© ouvertement et de maniĂšre transparente « toute » l’histoire, et pas seulement les Ă©pisodes reluisants.

Lors de cette rencontre inattendue avec Dieu, Jacob dut se confronter Ă  lui-mĂȘme. Il dĂ©cida d’admettre qui il Ă©tait. Oserons-nous emprunter ce chemin, nous rendre vulnĂ©rables pour que les autres puissent nous voir ? L’amour, la bontĂ© et la grĂące de Dieu ont créé un espace sĂ»r et rĂ©dempteur pour Jacob. Dieu est fidĂšle. Cet espace, il nous l’offre aussi.

Questions pour la réflexion

  1. Pourquoi est-il aussi difficile d’ĂȘtre authentique et de montrer qui nous sommes vraiment ?
  2. Quelle est la relation entre la consommation de médias et la présentation des médias ?
  3. Comment pouvons-nous aider la prochaine gĂ©nĂ©ration d’adven- tistes Ă  entretenir une relation saine avec les mĂ©dias ?

1 Les experts en marketing et en publicité prouvent chaque jour que des sourires parfaits, des corps parfaits, des plages parfaites et des couchers de soleil parfaits font tout vendre : dentifrices, boissons gazeuses, voitures, et bien plus encore !
2 L’apĂŽtre Paul a dĂ©clarĂ© : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » (Rm 7.12)

Klaus Popa est directeur gĂ©nĂ©ral de Stimme der Hoffnung – le Centre europĂ©en des mĂ©dias de l’Église adventiste. Il habite Ă  Alsbach- HĂ€hnlein, en Allemagne.


Vidéo conférence à 18h30

<<< Pour nous rejoindre et Ă©changer sur cette mĂ©ditation, entrez dans le salon Roche Écrite.

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