MĂ©ditation du jour
Le temps de la guérison
«âDe sorte que le Fils de lâhomme est maĂźtre mĂȘme du sabbatâ» (Marc 2:28).
Il y a une vieille histoire rabbinique, ou plutĂŽt une parabole en fait : Dieu est allĂ© de nation en nation, offrant sa loi pour essayer de trouver ceux qui seraient disposĂ©s Ă la recevoir. Ils ont demandĂ© : «âQue contient la loiâ?â» Lorsquâils ont entendu parler dâinterdictions telles que ne pas tuer, ne pas mentir, ne pas voler, tous les groupes ont rejetĂ© lâoffre, car ils ne pouvaient pas imaginer la vie sans ces pratiques. Finalement, il a trouvĂ© un groupe de personnes dans le dĂ©sert Ă qui il a proposĂ© la mĂȘme chose. Leur question a Ă©tĂ© : «âQuel est lâavantage de garder tes commandementsâ?â» Dieu leur rĂ©pondit : «âJe vous offrirai mon royaume Ă©ternel, oĂč il nây aura plus ni mort, ni souffrance, ni douleurâ; vous serez toujours heureux.â» Ils ont souri en disant : «âCe que tu nous dis est beau, mais câest trop loin dans le tempsâ; nous voulons quelque chose que nous pouvons voir et goĂ»ter maintenant.â» Dieu leur rĂ©pondit : «âAvec la loi, je vais vous offrir un Ă©chantillon, un avant-goĂ»t, afin que vous puissiez voir Ă quoi ressemble le royaume. Je vous donnerai le sabbat.â» La parabole exprime une grande vĂ©ritĂ© : le sabbat est une anticipation, un avant-goĂ»t, de la vie Ă©ternelle.
JĂ©sus et le sabbat
Chacun de nous a une certaine image du sabbat, en fonction de son expĂ©rience de vie et de ses connaissances sur la question. La plupart du temps, nous associons le mot «âsabbatâ» au repos, Ă la paix, aux bĂ©nĂ©dictions et Ă la joie. Nous ne voulons pas que le sabbat soit perturbĂ© par des relations tendues, des accusations ou des souffrances physiques ou Ă©motionnelles. Mais nous vivons dans un monde de pĂ©chĂ©, et nous devons reconnaĂźtre que câest parfois la rĂ©alitĂ©. Tous les sabbats ne sont pas les mĂȘmes. C’Ă©tait le cas avec JĂ©sus, dont nous pouvons lire le rĂ©cit dans Marc 3:1-6.
Peut-ĂȘtre que lâauteur, le disciple Marc, Ă©tait prĂ©sent durant ce sabbat. Câest pourquoi il ne pouvait pas oublier la scĂšne dans laquelle JĂ©sus «â[promena] ses regards sur eux avec indignationâ» (Marc 3:5), parce que la souffrance Ă©tait trop grande et quâil ne pouvait pas la cacher, et Ă cause de lâendurcissement de leur cĆur.
LâĂ©vĂ©nement de la synagogue est prĂ©cĂ©dĂ© dâun autre Ă©pisode (Marc 2:23-28) qui a Ă©galement eu lieu le jour du sabbat. Les disciples avec JĂ©sus traversaient des champs de blĂ©, et ils se mirent Ă arracher des Ă©pis et Ă les manger (Marc 2:23). Celui qui est accusĂ© Ă nouveau est, bien sĂ»r, JĂ©sus, car il le permet. Chaque disciple parle des miracles que JĂ©sus a accomplis le jour du sabbat, et si nous les comptons, il y en a sept en tout. Tous les Ă©vangiles relatent les tensions et les confrontations entre JĂ©sus et les chefs religieux Ă lâoccasion de ces miracles, mais câest le disciple Jean qui consacre le plus grand espace Ă la narration des controverses qui ont suivi.
Il est important que chaque croyant se souvienne que ces discussions ne portent jamais sur la façon dont le jour doit ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©, mais seulement sur la façon dont le sabbat doit ĂȘtre respectĂ©. Les pharisiens avaient 39 catĂ©gories dâinterdictions pour le sabbat, et les discussions autour de ces interdictions Ă©taient sans fin et souvent stĂ©riles. JĂ©sus nâa jamais Ă©tĂ© entraĂźnĂ© dans de tels dĂ©bats. MĂȘme dans ces deux cas, il ne fait rien dâautre quâexprimer des principes gĂ©nĂ©raux qui peuvent, bien sĂ»r, ĂȘtre appliquĂ©s diffĂ©remment, en fonction du lieu et du temps, comme «âEst-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du malâ?â» (Marc 3:4) Le mal, câest ce quâils avaient lâintention de faire ce mĂȘme sabbat â ils avaient lâintention de tuer JĂ©sus (Marc 3:6).
Le disciple Matthieu ajoute un dĂ©tail : «âSi vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir Ă la misĂ©ricorde, et non aux sacrifices, vous nâauriez pas condamnĂ© des innocentsâ» (Matthieu 12:7). Il est possible que, ce jour-lĂ , personne nâait invitĂ© les disciples Ă dĂ©jeuner. Dans lâAncien Testament et au temps de JĂ©sus, le sabbat nâĂ©tait pas un jour de jeĂ»ne, mais un jour de joie. Câest pourquoi JĂ©sus leur dit : «âLe sabbat a Ă©tĂ© fait pour lâhomme et non lâhomme pour le sabbatâ» (Marc 2:27). Les principes Ă©noncĂ©s par JĂ©sus sont profonds et exhaustifsâ! Sâils Ă©taient pris en compte mĂȘme aujourdâhui, beaucoup de tristes expĂ©riences seraient Ă©vitĂ©es.
Le sabbat â un jour de joie
JĂ©sus est Ă la synagogue un jour de sabbat et est invitĂ© Ă prĂȘcher. Câest ce que nous voulons chaque sabbat : voir et entendre JĂ©susâ! JĂ©sus ne se contente pas dâĂ©noncer les principes du sabbat, il montre aussi comment on peut les mettre en pratique. Il y avait un homme avec une main paralysĂ©e (Marc 3:1-3), et Ă un moment donnĂ©, JĂ©sus remarque cet homme. Il sâarrĂȘte pendant le sermon et sâadresse Ă celui qui a la main dessĂ©chĂ©e : «âLĂšve-toi, lĂ au milieu.â»
Il est impossible que cet incident nâattire pas lâattention de tous, surtout de ceux qui suivaient JĂ©sus. Ă cette occasion, JĂ©sus entreprend trois actions. PremiĂšrement, il touche le malade. Ă un moment donnĂ©, leurs regards se croisent. JĂ©sus voit un besoin, une souffrance, et ne peut pas poursuivre sans sâarrĂȘter pour aider. Il voit lâimpuissance, mais aussi la foi de cet homme, qui Ă©tait venu Ă la synagogue pour adorer. DeuxiĂšmement, JĂ©sus sâimplique. Il nâexprime pas seulement de la compassion, ce qui est important, mais qui nâest pas suffisant. Il demande Ă lâhomme de devenir le centre dâattention, de se tenir «âau milieuâ».
Souvent, le jour du sabbat, nous nous positionnons comme le centre dâattention, attendant que les autres viennent Ă nous, attendant que les autres notent notre prĂ©sence ou notre ministĂšre. Souvent, le sabbat, aprĂšs une semaine entiĂšre de travail, devient le jour oĂč nous attendons dâĂȘtre servis, nourris par la Parole de Dieu et bĂ©nis, oubliant le vĂ©ritable objectif du sabbat : bĂ©nir les autres par notre ministĂšre. Le sabbat ne peut devenir un jour de joie que si nous suivons lâexemple de JĂ©sus. Personne nâa eu le courage de rĂ©pondre Ă la question de JĂ©sus, Ă savoir sâil est «âpermis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du malâ» (Marc 3:4). TroisiĂšmement, JĂ©sus protĂšge cet homme, il ne se contente pas de le guĂ©rir. Les pharisiens et les hĂ©rodiens, les deux extrĂȘmes de la religiositĂ© juive, se retirent en colĂšre. Cette fois, ils ont un but commun : dĂ©truire JĂ©sus. Ceux qui se rĂ©jouissaient sont restĂ©s Ă lâintĂ©rieur avec JĂ©sus et lâhomme guĂ©ri. Pour eux et pour la famille de cet homme, le sabbat devient le plus beau des sabbats. Câest nous qui pouvons faire du sabbat un dĂ©lice et une joie pour nos familles et lâĂ©glise oĂč nous adorons.
Mais ne nous arrĂȘtons pas lĂ . Le commandement prononcĂ© au SinaĂŻ (Ex. 20:10) exige que la joie du sabbat soit goĂ»tĂ©e mĂȘme par ceux qui sont considĂ©rĂ©s comme des «âĂ©trangersâ» par les personnes qui cĂ©lĂšbrent le sabbat. Le jour du sabbat, Dieu veut toucher plus de cĆurs Ă travers nousâ; il veut dĂ©verser plus de bĂ©nĂ©dictions, et guĂ©rir plus dâĂąmes pĂ©cheresses. JĂ©sus a dĂ©clarĂ© dans son sermon dans la synagogue de Nazareth que câĂ©tait sa mission (Luc 4:16-18).
Le rĂŽle et le but du sabbat
Il est important de bien comprendre le but du sabbatâ; cela peut nous aider Ă avoir la bonne attitude et Ă agir correctement. Le sabbat est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois dans la Bible au moment de la crĂ©ation (Gen. 2:1-3). Câest le jour oĂč Dieu a achevĂ© lâĆuvre de la CrĂ©ation. Il fait partie de son Ćuvre. Ils ne peuvent pas ĂȘtre sĂ©parĂ©s. Si pendant les six jours, Dieu nous a offert des choses crĂ©Ă©es, le jour du sabbat, il sâoffre lui-mĂȘme en entrant dans lâespace et le temps crĂ©Ă©s pour les humains. Le sabbat est le jour oĂč Dieu est prĂ©sent avec son repos, ainsi que la bĂ©nĂ©diction et la sanctification de ce temple crĂ©Ă© dans le temps, auquel tous les gens ont accĂšs.
Le repos nâest pas le contraire du travailâ; Dieu nâavait pas besoin de repos, et probablement lâhomme et la femme nâen avaient pas besoin non plus lors de la CrĂ©ation. Le repos est la cĂ©lĂ©bration de lâharmonie entre le ciel et la terre. Câest la joie de lâunivers entier pour tout ce qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©. Le premier rĂ©cit de la CrĂ©ation (Gen. 1, 2) culmine dans la joie du sabbat. En dâautres termes, tout ce que Dieu a crĂ©Ă© Ă©tait pour ce jour particulier, le sabbat. MĂȘme aprĂšs la chute, le sabbat continue dâĂȘtre un mĂ©morial de la crĂ©ation, pointant vers Celui qui est le CrĂ©ateur. En mĂȘme temps, il porte en lui une certaine nostalgieâ; il nous rappelle ce que nous avons perdu. Si vous avez perdu un ĂȘtre cher, le sabbat rĂ©veille des souvenirs qui peuvent faire mal. Mais en mĂȘme temps, le sabbat parle dâune fin, la fin de la crĂ©ation, mais aussi de la re-crĂ©ation. Câest pourquoi il porte en lui lâespoir. Câest la fin de notre voyage de retour Ă la maison. Chaque sabbat nâest rien dâautre quâune rĂ©pĂ©tition du jour oĂč nous verrons face Ă face Celui qui est le Seigneur du sabbat. Ainsi, le sabbat devient une voĂ»te qui relie la crĂ©ation Ă la re-crĂ©ation par JĂ©sus-Christ, et au centre de cette voĂ»te se trouve la croix du Golgotha.
Nous pouvons Ă©galement appeler le sabbat le jour de la rĂ©union. Quand mes parents Ă©taient en vie et que je leur disais que je rentrais Ă la maison pour une visite, câĂ©tait le plus beau jour pour eux. Chaque occasion de se retrouver Ă©tait pleine dâĂ©motion et de joie. Rien nâest plus triste que des parents qui attendent que leurs enfants viennent, et que les enfants ne les honorent pas de leur prĂ©sence. Chaque sabbat, Dieu ouvre la porte des bĂ©nĂ©dictions et attend de ses enfants quâils viennent pour une nouvelle fĂȘte.
Chaque sabbat, nous faisons lâexpĂ©rience du repos en mettant en pratique le principe du travail accompli. Nous avons de nombreux plans, des listes de choses Ă faire et dâinnombrables souhaits. La vie au-delĂ des portes de lâEden est marquĂ©e par de nombreux Ă©checs. Dâautre part, le sabbat nous dit de mettre nos soucis de cĂŽtĂ©, de nous arrĂȘter et dâapprendre la leçon la plus importante : ce que Dieu fait pour nous est bien plus important que nos propres rĂ©alisations. Dans lâĆuvre de la CrĂ©ation et de la re-crĂ©ation, le repos prĂ©cĂšde le travail. Le premier jour complet de la premiĂšre famille humaine fut un jour de repos.
Le sabbat dans le contexte de la grande controverse
Dieu ne voulait pas que cette planĂšte devienne un lieu de douleur et de souffrance, mais il a prĂ©vu la possibilitĂ© que les humains chutent, alors il nous a donnĂ© le sabbat. Il a voulu dire que le danger de tomber dans le pĂ©chĂ© est rĂ©el, et quâil ne suffit donc pas de se rĂ©unir une fois par an ou une fois par mois. Il veut passer une journĂ©e avec nous chaque semaine. Le besoin de la prĂ©sence de Dieu est impĂ©ratif aprĂšs ĂȘtre tombĂ© dans le pĂ©chĂ©. Les miracles accomplis par le Christ le jour du sabbat doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s dans le contexte du grand conflit. «âLe but que Dieu se propose câest la rĂ©demption de lâhommeâ; par consĂ©quent, ce qui doit ĂȘtre fait le jour du sabbat pour lâaccomplissement de cette Ćuvre est en accord avec la loi du sabbat.â» Avant quâils ne tombent dans le pĂ©chĂ©, Dieu se reposa avec lâhomme et la femme (Gen. 2 : 1-3), mais dans les conditions de pĂ©chĂ© et de souffrance, Dieu travaille le jour du sabbat. Câest ainsi quâil manifeste ainsi sa prĂ©sence. Les Ă©vangiles montrent comment la tension entre les chefs religieux et JĂ©sus augmente, Ă cause de son ministĂšre du sabbat. Câest ainsi que JĂ©sus a rĂ©vĂ©lĂ© son identitĂ© et le caractĂšre de Dieu (Jean 5:17-47). Le jour du sabbat, le salut des humains, qui Ă©tait lâĆuvre du PĂšre, Ă©tait une prioritĂ© pour JĂ©sus.
Le dernier livre de la Bible, lâApocalypse, rĂ©vĂšle de maniĂšre plus large la rĂ©alitĂ© de la grande controverse. Au centre de ce livre se trouve le message du sabbat. En ce temps de la fin, le nombre de ceux qui croient au rĂ©cit de la CrĂ©ation et qui honorent le CrĂ©ateur va en sâamenuisant. Câest pourquoi nous devons transmettre la vĂ©ritĂ© : «âAdorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources dâeauxâ» (Apoc. 14:7). Les Juifs avaient le sabbat, mais ont rejetĂ© JĂ©sus, et sans le Seigneur du sabbat (Marc 2:28), lâobservance du jour nâa aucune valeur. Ils lâont entourĂ© de toutes sortes de restrictions, et JĂ©sus a voulu lui redonner son vrai sens. Un autre extrĂȘme est lorsque le sabbat devient un jour de repos ordinaire, sans le respect et lâhonneur que nous accordons Ă Celui qui lâa crĂ©Ă©. Le sabbat est le moyen et lâoccasion par lesquels nous montrons que Dieu est le premier dans notre vie et que la mission du Christ est notre mission.
En 2007, les mĂ©dias roumains ont publiĂ© un article Ă©crit par un non-adventiste, intitulĂ© «âPardonne-moi, BĂ©atriceâ». Lâauteur de lâarticle, Emilian IsailÄ, dĂ©crit un incident qui sâest produit lorsquâil frĂ©quentait une Ă©cole secondaire Ă Bucarest. Il avait une camarade de classe qui sâappelait BĂ©atrice. Il raconte : «âCâĂ©tait une fille de petite taille, belle et intelligente. CâĂ©tait une bonne Ă©lĂšve et elle ne parlait pas sans quâon le lui demande… Pour toute la classe, BĂ©atrice Ă©tait un mystĂšre. Je lâenviais sincĂšrement. Ă lâĂ©poque, il me semblait incroyable quâun Ă©lĂšve manque une journĂ©e de cours chaque semaine. En plus de ne pas venir le samedi, BĂ©atrice sâabsentait dĂšs les derniers cours du vendredi. Nous Ă©tions en cours en fin dâaprĂšs-midi, et quand le soir approchait, elle faisait son sac et partait… BĂ©atrice Ă©tait la fille dâune famille de mĂ©decins, membres de lâĂglise adventiste du septiĂšme jour. Tous les samedis, les professeurs notaient ses absences non motivĂ©es… Un vendredi aprĂšs-midi, Ă la fin du cours dâhistoire, cinq minutes avant que la cloche ne sonne, notre professeur nous a suggĂ©rĂ© dâempĂȘcher BĂ©atrice de partir… Impassible aux menaces, BĂ©atrice commença Ă faire ses valises. La maĂźtresse nous appela Ă lâen empĂȘcher. Quelques garçons, dont moi-mĂȘme, bloquĂšrent la porteâ; dâautres lâentourĂšrent, essayant de la faire abandonner. BĂ©atrice se rassit Ă sa table. Elle se couvrit les oreilles avec ses mains pour ne plus nous entendre et se mit Ă pleurer. Les larmes coulaient sur ses joues comme deux sources qui avaient enfin trouvĂ© leur chemin vers la lumiĂšre. Nous restĂąmes dĂ©contenancĂ©s. Soudain, il y eut un silence comme si toute la classe avait eu une rĂ©vĂ©lation. Nous avions honte… Ă partir de ce jour-lĂ , BĂ©atrice nâeut aucun problĂšme pour quitter lâĂ©cole. Une sorte de mystĂ©rieuse solidaritĂ© sâĂ©tait crĂ©Ă©e entre elle et nous. DorĂ©navant, nous lâaidions.â»
Aujourdâhui encore, JĂ©sus sâadresse aux jeunes, aux parents, Ă nous tous : «âLĂšve-toi, lĂ , devant tout le mondeâ» (Marc 3,3, BFC). Le sabbat est le moyen par lequel nous honorons Dieu. Nous montrons quâil mĂ©rite que nous lui donnions la premiĂšre place dans notre vie. Le sabbat est le jour de la guĂ©rison, un jour oĂč nos cĆurs sont touchĂ©s par son amour. Le sabbat est le jour oĂč Dieu veut apporter la guĂ©rison et les bĂ©nĂ©dictions par lâintermĂ©diaire de ses enfants Ă tous ceux qui nous entourent. Le sabbat est le signe de lâappartenance et de la fidĂ©litĂ© Ă Dieu.
Je promets
Dâobserver le sabbat, de prendre les dispositions nĂ©cessaires pour la prĂ©paration de ce jour, de respecter ses limites, et jâopte pour de bonnes pensĂ©es et de bonnes activitĂ©s en accord avec la volontĂ© de Dieu.
- Quelle place le sabbat occupe-t-il dans lâemploi du temps de votre familleâ? Le sabbat est-il un jour de joieâ?
- Comment le sabbat peut-il devenir une bĂ©nĂ©diction pour ceux qui nous entourentâ?
- Quelles dĂ©cisions voulez-vous prendre pour reconsidĂ©rer la façon dont vous cĂ©lĂ©brez le sabbatâ?