Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te maudira (Gn 12.3).
Lisez GenÚse 12.1-3. Faites la liste des promesses spécifiques que Dieu a faites à Abram.
Remarquez que parmi ces promesses, Dieu dit Ă Abram que toutes les familles de la terre seront bĂ©nies en toi (Gn 12.3, Segond 21). Quâest-ce que cela signifie ? De quelle maniĂšre toutes les familles de la terre ont-elles Ă©tĂ© bĂ©nies Ă travers Abram ? Voir Galates 3.6-9. En quoi voyez-vous dans cette premiĂšre promesse la promesse de JĂ©sus le Messie ? Voir Ga 3.29.
Dans cette premiĂšre rĂ©vĂ©lation divine Ă Abram dont nous ayons la trace, Dieu promet de sâengager dans une relation Ă©troite et durable avec lui, avant mĂȘme de parler prĂ©cisĂ©ment dâune alliance. Câest plus tard que Dieu lâĂ©voquera directement (Gn 15.4-21 ; Gn 17.1-14). Pour le moment, Dieu offre une relation divino- humaine de grande importance. La prĂ©sence rĂ©pĂ©tĂ©e dâun verbe au futur Ă la premiĂšre personne dans GenĂšse 12.1-3 indique la profondeur et la grandeur de lâoffre et de la promesse de Dieu.
De plus, Abram reçoit un seul ordre, mais un ordre difficile : « Va-tâen. » Il obĂ©it par la foi (He 11.8) mais pas pour dĂ©clencher les bĂ©nĂ©dictions promises. Son obĂ©issance Ă©tait une rĂ©ponse de sa foi Ă la relation affectueuse, que Dieu dĂ©sirait voir Ă©tablie. En dâautres termes, Abram croyait dĂ©jĂ en Dieu, faisait dĂ©jĂ confiance Ă Dieu, avait dĂ©jĂ foi en les promesses de Dieu. Câest obligĂ©. Autrement, il nâaurait jamais quittĂ© sa famille et sa terre ancestrale, tout cela pour sâen aller dans des endroits inconnus. Son obĂ©issance rĂ©vĂ©la sa foi aussi bien aux hommes quâaux anges.
Abram, mĂȘme alors, rĂ©vĂ©la la relation clĂ© entre la foi et les Ćuvres. Nous sommes sauvĂ©s par la foi, une foi qui a pour consĂ©quence des Ćuvres dâobĂ©issance. La promesse du salut vient en premier. Les Ćuvres suivent. Bien quâil ne puisse y avoir de communion de lâalliance ni de bĂ©nĂ©diction sans obĂ©issance, cette obĂ©issance est la rĂ©ponse de la foi Ă ce que Dieu a dĂ©jĂ fait. Une telle foi illustre le principe que lâon trouve dans 1 Jn 4.19 : Quant Ă nous, nous aimons [Dieu], parce que lui nous a aimĂ©s le premier.
Lisez GenĂšse 15.6. En quoi ce verset montre-t-il, Ă bien des Ă©gards, quel est le fondement de toutes les promesses de lâalliance ? Pourquoi cette bĂ©nĂ©diction est-elle la plus prĂ©cieuse de toutes ?