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Mt 4.13-22 | Mc 1.15-20 | Lc 4.16-30 | – |
Esprit de prophétie
Jésus-Christ, Chapitre 24 (pp 221.3-222.3)
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Jésus leur donna une preuve de sa divinité en dévoilant leurs pensées secrètes. Il leur dit: “Certainement vous me citerez ce proverbe: Médecin, guéris-toi toi-même; tout ce qui s’est produit à Capernaüm et que nous avons appris, fais-le ici dans ta patrie. Il dit encore: En vérité, je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. C’est la vérité que je vous dis: Il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d’Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur tout le pays; et cependant Elie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien.”
Ces récits tirés de la vie des prophètes constituaient la réponse de Jésus aux questions de ses auditeurs. Les serviteurs de Dieu à qui une œuvre particulière était confiée ne reçurent pas la permission de travailler chez un peuple au cœur endurci et incrédule. Seuls les cœurs sensibles, ouverts à la foi, furent favorisés par des manifestations de puissance de la part des prophètes. Aux jours d’Elie, les Israélites s’étaient éloignés de Dieu. Attachés à leurs péchés, ils avaient rejeté les avertissements que l’Esprit leur adressait par les messagers du Seigneur. De cette manière ils obstruèrent les canaux par lesquels la bénédiction divine eût pu les atteindre. Le Seigneur passa outre, sans s’arrêter aux demeures d’Israël, et trouva un refuge pour son serviteur dans un pays païen, chez une femme n’appartenant pas au peuple élu. Cette femme eut cet avantage parce qu’elle avait suivi la lumière dont elle disposait et parce que son cœur restait ouvert aux lumières plus grandes que Dieu lui envoya par l’entremise de son prophète.
Pour la même raison, au temps d’Elisée, les lépreux israélites furent négligés au profit de Naaman, un noble païen, trouvé fidèle à ses convictions morales, et conscient de ses besoins. Etant en état de recevoir les bienfaits de la grâce divine, non seulement il fut nettoyé de sa lèpre, mais il eut le bonheur de connaître le vrai Dieu.
Notre position devant Dieu dépend moins des lumières reçues que de l’usage que nous en faisons. Ainsi les païens qui suivent ce qui est droit dans la mesure où ils peuvent le discerner, sont dans une condition plus favorable que les hommes possédant plus de lumière et faisant profession de servir Dieu mais qui méprisent la lumière et se conduisent de manière à démentir leur profession de foi.
Les paroles de Jésus, prononcées dans la synagogue, frappaient à sa racine la propre justice de ses auditeurs et faisaient pénétrer dans leurs cœurs cette vérité amère: Ils s’étaient éloignés de Dieu et avaient perdu le droit d’être son peuple. Ces vérités tranchantes révélaient leur vraie condition. Aussi en vinrent-ils à tourner en dérision la foi qu’il avait commencé par leur inspirer. Cet homme sorti de la pauvreté et de l’humilité ne pouvait être pour eux qu’un homme ordinaire.
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Pour poursuivre l’étude lire le chapitre 24 du livre Jésus-Christ d’Ellen G. White :
365 jours avec Jésus est une compilation de Merle Poirier, gestionnaire des opérations de AdventistWorld.