Selon Matthieu | Selon Marc | Selon Luc | Selon Jean |
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Mt 8.1-4 | Mc 1.40-45 | Lc 5.12-16 | – |
Esprit de prophétie
Jésus-Christ, Chapitre 26 (pp 235.1-236.2)
Dans les intervalles qui s’écoulaient entre ses divers voyages, Jésus demeurait à Capernaüm; on finit par désigner cette ville comme étant sa propre ville. Elle était située au bord de la mer de Galilée, à proximité de la magnifique plaine de Génésareth.
La profonde dépression du lac assure un climat méridional à la plaine qui l’entoure. Au temps du Christ on y voyait prospérer le palmier et l’olivier; il y avait des vergers, des vignes, des champs verdoyants, une abondance de fleurs variées, le tout arrosé par des ruisseaux descendant des hauteurs. Les rives du lac et les collines voisines étaient émaillées de villes et de villages. Le lac était couvert de barques de pêche. Partout une vie active.
Capernaüm convenait comme centre d’activité pour le Sauveur. Située sur la route qui va de Damas à Jérusalem et en Egypte, ainsi que vers la mer Méditerranée, c’était un lieu de passage très fréquenté. Des gens venant de différentes contrées passaient par la ville ou s’y arrêtaient au cours de leur voyage, pour s’y reposer. Jésus y rencontrait des personnes appartenant à toutes les nations et à tous les rangs, des riches et des grands aussi bien que des pauvres et des humbles, et de là ses enseignements étaient transportés dans d’autres pays et dans beaucoup de familles. On était poussé à étudier les prophéties, l’attention se dirigeait vers le Sauveur, et le monde apprenait à connaître sa mission.
Malgré l’action intentée contre Jésus par le sanhédrin, on attendait avec anxiété la suite de sa mission. Le ciel tout entier éprouvait le plus vif intérêt. Des anges ouvraient la voie devant son ministère, remuant les cœurs et les attirant au Sauveur.
A Capernaüm, le fils de l’officier, qui avait été guéri, était un témoignage rendu à la puissance du Christ. Le fonctionnaire et sa famille affirmaient joyeusement leur foi. Quand on apprit l’arrivée du Maître, la ville entière fut émue. Des foules accouraient en sa présence. La synagogue fut tellement remplie, le jour du sabbat, que beaucoup de personnes durent s’en retourner sans avoir trouvé une place.
Quand on entendait le Sauveur, “on était frappé de son enseignement; car il parlait avec autorité”. “Il les enseignait comme quelqu’un qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.”Luc 4:32; Matthieu 7:29. L’enseignement des scribes et des anciens était froid, formaliste, comme une leçon répétée machinalement. Chez eux la Parole de Dieu était dépourvue de puissance vitale. Ils lui substituaient leurs propres idées, leurs traditions. Aucune inspiration divine ne venait remuer leurs cœurs ou ceux de leurs auditeurs pendant qu’ils expliquaient la loi au cours de leurs services habituels.
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Pour poursuivre l’étude lire le chapitre 26 du livre Jésus-Christ d’Ellen G. White :
365 jours avec Jésus est une compilation de Merle Poirier, gestionnaire des opérations de AdventistWorld.