II. Un désir de collaboration
#2 Collaboration harmonieuse
« Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » Actes 2:47
Il y a des gens sur qui l’on ne peut pas compter. Ceux qui ont la compétence, mais qui manquent de volonté et de rigueur sont les pires. Il n’est pas agréable de travailler avec ce genre de personne, car il faut compenser leur défaillance et faire à leur place.
C’est à peu de choses près le quotidien de Dieu, puisque c’est lui qui fait le plus gros du travail. Ce n’est pas une invitation à en faire toujours moins, mais une mise au point. Dieu ne travaille pas avec des disciples paresseux. Il collabore avec des individus limités, mais de bonne volonté.
Le contexte du verset du jour en témoigne, les membres de l’Église primitive faisaient preuve d’un engagement incroyable, mais c’est le Seigneur qui « ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés ». À quoi servait alors leur engagement ? Il faut le considérer comme un ensemble harmonieux. L’engagement de l’église se conjugue à l’action divine du Seigneur. Chacun sa part, mais ensemble.
Seigneur, je veux être harmonie avec Toi en donnant le meilleur de moi-même et en te laissant faire la part qui est la tienne.
Réflexion :
En quoi est-ce un piège de croire que c’est nous qui emmenons les âmes au Seigneur ?
Si ce n’est pas notre rôle, quel est-il ? La part importante de Dieu dans l’évangélisation me libère-t-elle de la mienne ?
“À l’aube du sabbat” est une pensée qui interroge sur notre vocation en tant que disciples.
Elle est écrite et publiée par le département des communications de la FEAR (Fédération des Églises Adventistes de La Réunion).