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Mt 5.1-12 | – | Lc 6.17-19 | – |
Esprit de prophétie
Jésus-Christ, Chapitre 31 (pp 289.3-290.1)
“Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés!” Ces paroles du Christ n’impliquent pas que les pleurs aient, en eux-mêmes, le pouvoir d’effacer le péché. Elles ne sanctionnent nullement une prétention quelconque ou une humilité volontaire. Dans la pensée du Maître il n’est pas question de mélancolie ou de lamentations. Tout en nous affligeant au sujet de nos péchés, nous devons jouir du privilège d’être les enfants de Dieu.
Nous déplorons fréquemment nos mauvaises actions, mais à cause de leurs conséquences désagréables: ce n’est pas là la vraie repentance. Une douleur sincère à l’égard du péché est le résultat de l’opération du Saint-Esprit. L’Esprit fait connaître l’ingratitude du cœur qui fait peu de cas du Sauveur et qui l’a contristé, et il nous amène, repentants, au pied de la croix. Chaque péché inflige à Jésus une nouvelle blessure; quand nous regardons à celui que nous avons percé, nous pleurons sur les péchés qui l’ont affligé. De tels pleurs conduisent à renoncer au péché.
Les gens du monde verront dans cette douleur une faiblesse; c’est au contraire la force qui unit indissolublement l’âme repentante à l’Infini. Elle montre que les anges de Dieu rapportent à l’âme les grâces que lui avaient fait perdre l’endurcissement du cœur et la transgression. Les larmes de la repentance sont les gouttes de pluie qui précèdent le resplendissement du soleil de la sainteté. Cette douleur est l’avant-coureur d’une joie qui sera pour l’âme une source de vie. “Seulement, reconnais ta faute: tu as été infidèle à l’Eternel, ton Dieu”; “je ne prendrai point pour vous un visage sévère; car je suis miséricordieux, dit l’Eternel”.Jérémie 3:13, 12.. “Aux affligés de Sion” il se propose de “donner un diadème remplaçant les cendres, une huile d’allégresse au lieu du deuil, un manteau de fête au lieu d’un esprit abattu”.Ésaïe 61:3. Il y a aussi des consolations pour ceux qui pleurent dans l’épreuve et dans la douleur. L’amertume de la souffrance et de l’humiliation est préférable aux plaisirs du péché. C’est par l’affliction que Dieu nous montre les taches de notre caractère, afin que nous puissions, par sa grâce, vaincre nos défauts. Des chapitres de notre vie, restés ignorés, s’ouvrent devant nous, et l’épreuve survient pour montrer si nous accepterons les réprimandes et les conseils de Dieu. Dans l’épreuve, nous ne devons pas nous irriter et nous plaindre, nous révolter, chercher à échapper des mains du Christ. Il faut plutôt s’humilier devant Dieu. Les voies du Seigneur paraissent sombres et tristes à notre nature humaine. Néanmoins les voies de Dieu sont miséricordieuses, et ont pour fin le salut. Elie ne savait pas ce qu’il faisait quand, au désert, il déclarait en avoir assez de la vie et demandait la mort. Le Seigneur est bon, et il ne l’a pas pris au mot. Elie avait encore une grande œuvre à faire et il n’était pas destiné à périr dans le découragement et la solitude du désert, une fois son œuvre achevée. Loin de descendre dans la poussière de la terre, il allait, sur un char de feu, être élevé dans la gloire vers le trône de Dieu.
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Pour poursuivre l’étude lire le chapitre 31 du livre Jésus-Christ d’Ellen G. White :
365 jours avec Jésus est une compilation de Merle Poirier, gestionnaire des opérations de AdventistWorld.