Introduction de la leçon
SABBAT APRÈS-MIDI
Lecture de la semaine: Job 19:25-27; 1 Timothée 6:16; Psaume 49; Psaume 71; Isa. 26:14, 19; Daniel 12.
Verset à mémoriser: « C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses… Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17, 19, LSG).
L’espérance de l’Ancien Testament n’est pas fondée sur les idées grecques de l’immortalité naturelle de l’âme, mais sur l’enseigne-ment biblique de la résurrection finale des morts.
Mais comment un corps humain qui n’existe plus, réduit en cendres ou détruit par d’autres moyens, peut-il être ramené à la vie? Comment quelqu’un qui est décédé, peut-être depuis des siècles, voire des millé-naires, peut-il retrouver son identité? Ces questions nous amènent à penser au mystère de la vie. Nous sommes vivants et jouissons de la vie que Dieu nous accorde gracieusement chaque jour. Même sans comprendre l’origine surnaturelle de la vie, nous savons qu’au commencement Dieu fit naitre la vie à partir de la non-vie par la puissance de Sa Parole (Genèse 1; Ps. 33:6, 9). Donc, si Dieu avait pu créer la vie sur terre la première fois à partir de rien (latin ex nihilo), pourquoi devrions-nous douter de Sa capacité à recréer la vie humaine et à restaurer son identité originelle?
Cette semaine, nous penserons à la notion de la résurrection finale à l’époque de l’Ancien Testament, avec un accent particulier mis sur les déclarations de Job, de certains psalmistes et des prophètes Ésaïe et Daniel.