Le surmenage
âAlors JĂ©sus dit Ă ses disciples : â Il y a une grande rĂ©colte Ă faire, mais les ouvriers ne sont pas assez nombreux. Demandez donc au propriĂ©taire de la rĂ©colte dâenvoyer encore des ouvriers pour faire sa rĂ©colte.â Matthieu 9 : 37-38.
Bien que JĂ©sus pĂ»t faire des miracles et qu’il eĂ»t communiquĂ© cette mĂȘme puissance Ă ses disciples, il conseilla Ă ses serviteurs fatiguĂ©s de se retirer Ă l’Ă©cart dans la campagne et de se reposer. Quand il disait que la moisson Ă©tait grande et qu’il y avait peu d’ouvriers, il ne pressait pas ses disciples de travailler sans arrĂȘt, mais il ajoutait: âPriez donc le maĂźtre de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.â Matthieu 9:38. Dieu a donnĂ© Ă chacun sa tĂąche, selon ses capacitĂ©s; il ne dĂ©sire pas que quelques-uns soient surchargĂ©s de responsabilitĂ©s et que les autres n’aient en aucune façon le fardeau des Ăąmes.
Les serviteurs du Christ ne doivent pas ĂȘtre indiffĂ©rents Ă leur santĂ©. Que personne ne travaille jusqu’Ă l’Ă©puisement, se disqualifiant ainsi pour l’avenir. Ne cherchez pas Ă faire en un jour le travail de deux. Finalement, ceux qui auront travaillĂ© soigneusement et sagement en auront fait autant que ceux qui dĂ©pensent exagĂ©rĂ©ment leurs forces physiques et mentales et qui n’auront plus de rĂ©serves Ă employer lorsque les circonstances l’exigeront.
L’Ćuvre de Dieu est universelle. Elle rĂ©clame chaque parcelle de nos forces et de nos capacitĂ©s. Mais les serviteurs de Dieu courent le danger d’abuser de leurs forces lorsqu’ils voient que la moisson est mĂ»re. Toutefois, ce n’est pas ce que le Seigneur leur demande. Lorsqu’on a fait de son mieux, on peut dire: La moisson est vraiment grande et les ouvriers sont peu nombreux; mais Dieu âsait de quoi nous sommes formĂ©s, il se souvient que nous sommes poussiĂšreâ. Psaumes 103:14.
L’intempĂ©rance dans le manger et le boire, l’intempĂ©rance dans le travail, l’intempĂ©rance en toute matiĂšre existent de quelque cĂŽtĂ© que l’on se tourne. Ceux qui font de grands efforts pour accomplir une certaine somme de travail dans un temps donnĂ© et qui persistent quand leur raison leur dit qu’ils devraient se reposer, n’en tirent aucun profit rĂ©el. Ils dĂ©pensent des forces dont ils auront besoin plus tard. Quand l’Ă©nergie qu’ils auront tĂ©mĂ©rairement dĂ©pensĂ©e leur sera nĂ©cessaire, ils constateront que leurs forces physiques s’en sont allĂ©es et que leur cerveau est fatiguĂ©. La nĂ©cessitĂ© est lĂ et les ressources sont Ă©puisĂ©es.
Chaque jour apporte ses responsabilitĂ©s et ses devoirs, mais le travail de demain ne doit pas ĂȘtre accompli aujourd’hui. Dieu est misĂ©ricordieux; plein de compassion et ses exigences sont raisonnables. Il ne nous demande pas d’agir de telle façon que nous perdions notre santĂ© et que notre intelligence soit affaiblie. Il n’exige pas que nous travaillions Ă un rythme tel que l’Ă©puisement s’ensuive ainsi que la prostration nerveuse. Que le serviteur de Dieu mĂ©nage donc soigneusement ses forces et lorsque la fatigue viendra, qu’il s’en aille Ă l’Ă©cart pour communier avec JĂ©sus.
Le Morning Watch est premier plan de lecture du dĂ©partement de la Jeunesse Adventiste paru pour la premiĂšre fois en 1908, soit un an avant lâintĂ©gration officielle du dĂ©partement dans lâorganigramme de lâEglise.
Le Morning Watch mis en ligne depuis janvier 2020 est lâĂ©dition de lâannĂ©e 1908.