Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Jean 6:56
Ce passage s’applique particulièrement à la sainte communion. Quand nous contemplons, par la foi, le grand sacrifice du Seigneur, notre âme s’assimile la vie spirituelle du Christ. Dans de telles conditions, chaque service de communion nous communique une force spirituelle. Il s’établit ainsi une relation vivante entre le croyant et le Christ, et, par lui, entre le croyant et le Père. Ce service forme un lien entre les êtres humains dépendants de leur Dieu. {JC 664.2}
Quand nous prenons le pain et le vin, symboles du corps rompu du Christ et de son sang répandu, nous ne pouvons nous empêcher d’évoquer par la pensée le souvenir de la communion célébrée dans la chambre haute. Il nous semble que nous visitons le jardin qui a été consacré par l’agonie de celui qui porta les péchés du monde. Nous assistons à la lutte par laquelle a été obtenue notre réconciliation avec Dieu. Le Christ est comme crucifié à nouveau au milieu de nous. {JC 665.1}
En regardant au Rédempteur crucifié, nous comprenons mieux la grandeur et la signification du sacrifice consenti par la Majesté du ciel. Le plan du salut est glorifié devant nous, et le souvenir du Calvaire éveille dans nos cœurs de vivantes et saintes émotions. Des louanges à Dieu et à l’Agneau jailliront de nos cœurs et de nos lèvres; l’orgueil et le culte du moi ne peuvent prospérer dans une âme qui garde le souvenir des scènes du Calvaire. {JC 665.2}
Celui qui contemple l’amour immaculé du Sauveur aura des pensées nobles, un cœur purifié, un caractère transformé. Il ira dans le monde pour y être une lumière, pour refléter, dans une certaine mesure, ce mystérieux amour. Plus nous contemplerons la croix du Calvaire, plus nous nous approprierons le langage de l’apôtre: “Quant à moi, certes non! Je ne me glorifierai de rien d’autre que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde!”12 {JC 665.3}
Jésus-Christ pp. 664, 665
Le Morning Watch est premier plan de lecture du département de la Jeunesse Adventiste paru pour la première fois en 1908, soit un an avant l’intégration officielle du département dans l’organigramme de l’Eglise.
Le Morning Watch mis en ligne depuis janvier 2020 est l’édition de l’année 1908.