En 626 av. JC, le chaldéen Nabopolassar restaure la gloire de Babylone en se faisant roi à Babylone, en commençant la dynastie néo-babylonienne et en participant (avec la Médie) à la défaite de l’Assyrie. Son fils, Nebucadnetsar II, fut le roi qui conquit et exila Juda.
Comment la ville de Babylone a-t-elle fini? Voir Daniel 5.
En 539 av. JC, lorsque Cyrus le perse s’empara de Babylone au profit de l’empire Médo-Persan (voir Daniel 5), la ville perdit à jamais son indé- pendance. En 482 av. JC, Xerxes Ier réprima brutalement une révolte de Babylone contre la domination perse. Il enleva la statue de Mardouk, le chef des dieux, et détruisit des fortifications et des temples.
Alexandre le Grand conquit Babylone des Perses en 331 av. JC sans com- bat. Malgré son rêve de courte durée de faire de Babylone sa capitale orien- tale, la ville déclina pendant plusieurs siècles. En 198 après JC, le Romain Septimus Severus trouva Babylone complètement déserte. Ainsi, la grande ville a pris fin par abandon. Aujourd’hui, certains villageois irakiens vivent sur des parties du site antique, mais ils n’ont pas reconstruit la ville en tant que telle.
Le malheur de Babylone, décrit dans Ésaïe 13, libère les descendants de Jacob, qui étaient opprimés par Babylone (Ésaïe 14:1-3). L’évènement par lequel cela fut accompli est la conquête de Babylone par Cyrus en 539 av. JC. Bien qu’il n’ait pas détruit la ville, ce fut le début de la fin pour Babylone, et elle n’a plus jamais menacé le peuple de Dieu.
Ésaïe 13 dramatise la chute de Babylone comme un jugement divin. Les guerriers qui s’emparent de la ville sont les agents de Dieu (Ésaïe 13:2-5). Le moment du jugement est appelé « le jour de l’Éternel » (Ésaïe 13:6, 9), et la colère de Dieu est si puissante qu’elle affecte les étoiles, le soleil, la lune, les cieux et la terre (Ésaïe 13:10, 13).
Comparez Juges 5, où le cantique de Déborah et Barak décrit l’Éternel comme avançant, causant un tremblement de terre et la pluie qui vient des cieux (Juges 5:4). Juges 5:20, 21 décrit les éléments de la nature, y compris les étoiles, comme luttant contre l’oppresseur étranger.
Imaginez que quelqu’un vivant à Babylone au sommet de sa gloire puisse lire ces paroles d’Ésaïe 13, en particulier Ésaïe 13:19-22. Comme elles auraient paru insensées et impossibles! Quelles autres prophéties, non encore accomplies, nous paraissent insensées et impossibles à présent? Mais pourquoi serions-nous stupides de les rejeter comme impossibles?