« Nous avons auprès de lui cette assurance : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons ce que nous lui avons demandé. » – Jean 5.14, 15
Nous sommes impuissants, mais Lui est tout-puissant.
Les trois anges nous appellent à une vie d’obéissance. Le message du premier ange annonce : « Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue » (Apocalypse 14.7). Le Nouveau Testament a été écrit en grec et le mot crainte utilisé dans ce texte peut aussi être traduit par respect, révérence ou honneur. C’est une attitude de loyauté envers Dieu, une ascension mentale pour être obéissant à sa volonté. Le sage l’exprime ainsi : « Écoutons la conclusion de tout ce discours : « Crains Dieu et respecte ses commandements, car c’est ce que doit faire tout homme. En effet, Dieu amènera toute oeuvre en jugement, et ce jugement portera sur tout ce qui est caché, que ce soit bon ou mauvais. » (Ecclésiaste 12.13, 14 ou les versets 15,16-selon les versions-)
Lorsque nous pensons à garder les commandements de Dieu, il est très facile de réfléchir à nos faiblesses, à notre fragilité et à notre incapacité à faire ce que nous désirons au plus profond de notre âme. Trop souvent, nous désirons faire le bien, mais nous ne trouvons pas la force de réaliser ce désir. Avec l’apôtre Paul, nous devons reconnaître : « Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste. » (Rom. 7.15). Quelle a été la solution de l’apôtre à ce dilemme ? À la fin du chapitre, il pose la question suivante : « Qui me délivrera de ce corps de mort ? » Et il répond par cette déclaration d’affirmation positive : « Je rends grâce à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Rom. 7.24, 25). Il y a une solution au problème de l’échec constant, de la repentance et de l’échec à nouveau. Paul dit que c’est Jésus-Christ notre Seigneur. Nous sommes faibles, mais il est fort. Nous sommes fragiles, mais il a tout pouvoir. Nous sommes désarmés, mais Il est tout-puissant. Ellen White l’exprime clairement dans un article qu’elle a écrit en 1897 :
« L’exemple du Christ nous montre que notre seul espoir de victoire réside dans la résistance continuelle aux attaques de Satan. Celui qui a triomphé de l’adversaire des âmes dans le conflit avec la tentation comprend le pouvoir de l’adversaire sur la race humaine, et a vaincu en notre nom. En tant que vainqueur, Il nous a donné l’avantage de Sa victoire, afin que dans nos efforts pour résister aux tentations de l’Ennemi, nous unissions notre faiblesse à Sa force, notre inutilité à Ses mérites. Et, soutenus par sa force durable, sous une forte tentation, nous pouvons résister en son nom tout-puissant et vaincre comme il a vaincu » (Signes des temps, 27 mai 1897) …
S’appuyer sur sa victoire
Nous devenons des vainqueurs dans la vie chrétienne lorsque nous nous concentrons sur la puissance de Christ, et non sur notre faiblesse. Dès le début dans la prière, revendiquons la promesse de 1 Jean 5.14, 15 : « Nous avons auprès de lui cette assurance: si nous demandons quelque chose conformément à sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelle que soit notre demande, nous savons que nous possédons ce que nous lui avons demandé. » Lorsque nous réclamerons cette promesse par la foi, Jésus fera des choses merveilleuses et renforcera nos vies en des vies pieuses alors que nous nous préparons à son retour prochain.
Prions ensemble
Père, je réalise que rien ne t’est caché. Tu connais mon cœur, Tu connais mes hauts et mes bas. Tu es aussi parfaitement au courant de tout ce qui se passe dans le monde. Merci de ce que, malgré ce que je peux ressentir, Tes pensées à mon égard sont pleines d’amour et de grâce, et je n’ai pas à craindre le jugement car je demeure en Jésus.