Découvrez la rue Monte au ciel

Restaurée en 1991, cette ruelle en escalier accède à la plate-forme religieuse du quartier de l’église de la Consolation et du Séminaire collège à l’importante rue Levassor. C’est peut-être son élévation naturelle qui a inspiré son joli nom : la rue Monte au Ciel. Elle est située dans le quartier du Fort, à Saint-Pierre en Martinique. Le nom de cette rue fait écho à une autre montée au ciel.

Dans le christianisme, selon le contexte, les termes pour désigner cette montée au ciel se disent : ascension ou assomption. Mais  concrètement, quelle est la signification de ces mots ? La Bible, Parole de Dieu, nous relate le récit de plusieurs fêtes bibliques, dont la Pâque et la Pentecôte. Mais que nous apprend-elle à propos de ces deux fêtes ?

L’ASCENSION

Le quarantième jour après sa résurrection, Jésus réunit ses apôtres pour leur donner ses dernières instructions [1] et les bénir : « Pendant qu’Il les bénissait, IL les quitta et fut enlevé au ciel [2] » . Alors que les apôtres contemplaient ce phénomène étrange, deux hommes [3] leur apparurent et leur firent cette promesse : « Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous L’avez vu aller au ciel. » Actes 1:11.

En général, la fête de l’Ascension correspond – dans notre calendrier- à un jeudi du mois de mai ou de juin. Ce jour férié est déterminé en fonction de la date de Pâques (fête catholique), qui elle-même varie d’une année à l’autre.

Invariablement, Pâques se célèbre le dimanche suivant la première pleine lune, après le solstice du printemps. En principe, cela se situe entre le 22 mars et le 25 avril. De façon systématique, 40 jours après le dimanche de Pâques, on fête l’Ascension. Ce jour rappelle la montée de Jésus-Christ vers Dieu le Père, évènement qui s’est produit précisément le quarantième jour après le dimanche de sa résurrection.

Ce que l’Ascension nous révèle sur Jésus.

Quarante jours après Pâque, il y a l’Ascension, puis, dix jours après, c’est la Pentecôte, c’est-à-dire la descente du Saint‐Esprit sur les disciples de Jésus. La Pâque et l’Ascension font référence à l’identité réelle de Jésus, et cette même identité a un impact sur la relation entre le croyant et son Seigneur.

a) La Pâque : Jésus a vaincu la mort et IL confirme cette position de Sauveur de l’humanité. [4]

b) L’Ascension : Jésus monte vers le Père où IL intercèdera pour tous les humains. [5]

Au-delà d’être un Intercesseur pour le monde entier, Son ascension nous rappelle que ce même Jésus revient bientôt. Cela est en harmonie avec l’annonce que les anges ont faite aux disciples.

c) La Pentecôte : La prière de Jésus se matérialise [6] dans l’envoi du Saint-Esprit pour assister cette même humanité.

Ainsi, l’ascension de Jésus indique à la fois sa venue sur la planète Terre et le fait qu’Il soit bien ressuscité. Ces trois évènements sont d’une importance capitale pour le salut de l’homme, mais l’Ascension est porteuse d’une puissante nouvelle pour l’humanité entière.

L’ASSOMPTION

Pour distinguer l’Assomption de l’Ascension, il suffit d’étudier le sens des mots. Assomption vient du latin assumere, qui signifie « enlever ». On parle de l’assomption de la Vierge Marie que Dieu aurait attirée au ciel pour qu’elle fût auprès de Lui. La Bible ne donne pas de précisions sur le décès de Marie.

Dans la foi catholique, Dieu le Père prend en charge la Vierge Marie : IL l’aurait fait enlever par des anges après sa mort, ou plutôt sa dormition. La dormition de la Vierge est le court moment qui aurait précédé son Assomption : « La Vierge ne mourut ni de vieillesse, ni de maladie ; elle fut emportée par la véhémence du pur amour, et son visage fut si calme, si rayonnant, si heureux, qu’on appela son trépas la dormition » (J.-K.Huysmans, 1903, L’Oblat, tome II, p. 163).

L’idée de l’assomption de Marie n’est écrite nulle part dans la Bible. Cette croyance, datant de l’époque patristique, a été érigée en dogme par l’Église catholique au 20ème siècle seulement, par le pape Pie XII en 1950. Par contre, l’on peut affirmer à partir des récits des Évangiles sur la Transfiguration [7] et de Jude 9, que Moïse a été ressuscité et enlevé au ciel, tout comme Elie qui, lui, n’est pas passé par la mort.

Dans la majeure partie des cas, les Protestants ne célèbrent pas le 15 août l’assomption de Marie. La mère de Jésus, la vierge Marie, est un des personnages des Évangiles, sans toutefois avoir quelque prééminence sur les autres. Ainsi les Protestants ne la prient pas, ne l’adorent pas ou ne la vénèrent pas plus qu’aucun autre personnage biblique, réservant leurs prières à Dieu.

Or, dans la chrétienté 

• À Noël, on annonce la Bonne nouvelle de l’avènement de Jésus ;

• À Pâque, on annonce la Bonne nouvelle de la résurrection de Jésus ;

• À la Pentecôte, on annonce la Bonne nouvelle de l’avènement du Saint-Esprit.

Ces trois évènements sont importants pour le salut de l’homme. Mais l’Ascension est aussi porteuse d’une Bonne nouvelle pour l’humanité !

C’est un évènement qui concerne Jésus et nous aujourd’hui… Car ce Jésus qui s’en est allé vers son Père, ce même Jésus reviendra [8]… » La Bible nous dit qu’Il revient bientôt.

L’Ascension du Christ au ciel atteste parfaitement la promesse que Jésus fait à ses disciples dans Jean 14:1-3

« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père. Si cela n’était pas, Je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je m’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi » [LSG]. En sus de cette belle promesse de Jean 14:1-3, l’évangéliste Jean nous dit que Jésus est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14:6). Le chemin qui nous donnera accès à Dieu, c’est bel et bien Jésus.

La Bible, nous déclare que Jésus est Dieu et que sa montée au Ciel inaugure un espoir de vie meilleure pour les hommes et les femmes qui l’acceptent comme Sauveur, Maître et Seigneur. Son ascension confirme aussi qu’Il reviendra bientôt [9] pour nous prendre avec LUI. C’est une certitude !

Que devrions-nous faire avec cette certitude ?

Aujourd’hui de multiples chemins s’ouvrent devant nous. Difficile de faire un choix, quand nous sommes pressé de toutes parts, quand notre vie n’a plus un sens à nos yeux, quand tout va mal, ou quand nous broyons du noir.

L’ascension de Jésus vers le Dieu Père, nous donne l’espoir qu’il est là au cœur de nos vies, dans nos joies et dans nos peines. Alors, ayons confiance en Jésus Christ, car Il connaît le chemin pour apporter la paix et la sérénité dans nos cœurs tourmentés.