Le réveil doit faire partie intégrante du cheminement spirituel de chaque chrétien. Nous devons donc renouveler chaque jour notre engagement envers Jésus. Cela nous amène à approfondir notre expérience de la prière, à étudier plus assidûment la Parole de Dieu et à mener une vie de service et de témoignage.
Peu avant sa mort, Jésus a prié : « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17:3). Le réveil consiste à connaître Jésus intimement. Il permet d’être en communion avec lui. Les vrais réveils ouvrent nos cœurs à sa bonté, sa compassion, son pardon et sa puissance.
Et lorsque nous serons touchés par l’amour de Jésus et transformés par sa grâce, nous ne pourrons plus garder le silence. L’amour de Jésus débordera de nos vies vers celles des autres. En partageant son amour avec eux, nous nous rapprocherons de lui, et plus nous partagerons son amour, plus nous l’aimerons. Ainsi, la mission n’est pas seulement le but du réveil ; elle est aussi le moyen du réveil.
« Dieu pourrait atteindre son but en sauvant les pécheurs sans notre concours ; mais si nous voulons former un caractère semblable à celui du Christ, nous devons participer à son œuvre. Si nous voulons participer à sa joie — la joie que procure la vue des âmes rachetées par son sacrifice — il nous faut prendre part à ses efforts salutaires. »
White, Jésus-Christ, p. 125
En fait, lorsque l’église ne donne pas la priorité à la conversion des âmes, elle meurt spirituellement.
« La vie même de l’Eglise dépend de la fidélité avec laquelle elle se conforme à l’œuvre du Seigneur. Négliger celle-ci, c’est se préparer inévitablement un état de faiblesse spirituelle et de décadence. Où il n’y a pas une activité intense au service d’autrui, l’amour décline et la foi s’affaiblit. »
White, Jésus-Christ, p. 827
La grande promesse
Imaginez ce que les disciples ont dû penser lorsque Jésus leur a dit d’« allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création ». (Marc 16:15) ! La tâche a dû sembler écrasante, impossible à accomplir. Comment un si petit groupe pouvait-il avoir un quelconque impact sur le puissant Empire romain ? Les disciples de Jésus ont dû se demander s’il leur était possible, même de loin, d’accomplir ce que Jésus leur avait commandé.
Heureusement, cette « grande mission » est accompagnée d’une grande promesse. Avant de dire à ses disciples de faire « de toutes les nations des disciples », Jésus a déclaré : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » (Matthieu 28:18, 19). Le livre des Actes des Apôtres nous apprend que, juste avant de partir, il a également promis : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1:8). La Grande Mission ne devait être accomplie que par la puissance de Jésus. Les disciples devaient témoigner par sa force, et non par la leur. Ils devaient partir remplis de l’Esprit, dotés de la puissance de l’Esprit et guidés par l’Esprit. La présence et la puissance du Saint-Esprit dans leur vie leur donnerait le succès.
Les effets du témoignage
La prière sans l’accent mis sur le témoignage peut conduire à un fanatisme égocentrique. L’étude de la Bible sans l’exutoire que constitue le témoignage peut conduire à un formalisme moralisateur. Les pharisiens priaient et étudiaient leur Bible pendant des heures chaque jour, mais ils ont condamné Jésus à mort. Pourquoi ? La raison est simple. Leur vie égocentrique ne laissait guère de place à un Messie désintéressé.
Le témoignage affame l’égoïsme jusqu’à la mort. Le but fondamental de la prière et de l’étude de la Bible est de nous rapprocher de Jésus afin qu’il puisse nous accorder la puissance du Saint-Esprit. Dieu ne déverse pas la pluie de l’arrière-saison pour flatter notre ego. Il ne la déclenchera pas pour transformer des membres d’église complaisants en témoins passionnés. C’est l’œuvre de la première pluie de l’Esprit de nous convaincre du péché, d’approfondir notre relation avec Jésus, de nous fortifier pour affronter la tentation et de réorganiser nos priorités pour le témoignage. L’effusion finale de l’Esprit s’appuie sur les fondements fournis par la première effusion. Elle complète l’œuvre de la grâce de Dieu dans nos vies et dans le monde.
Il nous est dit que « seuls ceux qui reçoivent constamment de nouvelles grâces obtiendront une puissance proportionnée à leurs besoins quotidiens et à leurs possibilités… Ils s’abandonnent chaque jour au Seigneur qui en fera des vases destinés à son service. Ils profiteront jour après jour des occasions qui se présentent à eux pour servir Dieu. Jour après jour, ils témoigneront pour le Maître » White, Conquérants pacifiques, p. 49
Pour être en bonne santé, nous devons faire de l’exercice régulièrement. Lorsque nous négligeons l’exercice, notre système immunitaire s’affaiblit et nous devenons plus sensibles aux maladies. Quelque chose de semblable nous arrive spirituellement lorsque nous n’exerçons pas notre foi par le témoignage. La parole de Jésus selon laquelle « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » s’applique à notre vie spirituelle (Actes 20:35). Lorsque nous partageons la Parole de Dieu avec d’autres, nous grandissons spirituellement. Lorsque nous partageons notre foi, elle grandit et devient plus forte.
Le témoignage est la brise légère qui attise les étincelles du réveil pour en faire des flammes de la pentecôte. Lorsqu’un réveil de prière et d’étude biblique n’est pas accompagné d’une vie de témoignage et de service, la flamme s’éteint et les braises deviennent vite froides. Lorsque nous ne témoignons pas, notre expérience spirituelle dégénère en une forme froide et sans vie.
« C’est dans l’accomplissement de l’œuvre du Christ que l’Église peut compter sur sa présence… La vie même de l’Église dépend de la fidélité avec laquelle elle se conforme à l’œuvre du Seigneur. Négliger celle-ci, c’est se préparer inévitablement un état de faiblesse spirituelle et de décadence. Où il n’y a pas une activité intense au service d’autrui, l’amour décline et la foi s’affaiblit. »
White, Jésus-Christ, p. 827
Dans la chambre haute, les disciples se sont engagés à apporter l’Évangile au monde. Ils ont mis de côté leurs agendas personnels afin de pouvoir concentrer leurs efforts sur l’agenda du Christ. Ils ont renoncé à leurs plans personnels pour pouvoir réaliser le grand plan du Christ. Ils ont renoncé à leurs propres ambitions pour pouvoir faire avancer l’ambition du Christ de racheter la race humaine. Un seul désir a supplanté tous les autres : accomplir la mission du Christ en proclamant l’Évangile au monde entier.
Imaginez cette scène
Les Écritures nous racontent ce qui s’est passé sur terre dans les jours qui ont précédé l’ascension de Jésus. Imaginez ce qu’a dû être la scène lorsque Jésus est arrivé au ciel. Dix mille fois dix mille anges l’ont accueilli. L’atmosphère était à la joie et à la fête. Toute l’armée céleste chantait ce merveilleux chant de louange que l’on trouve dans Apocalypse 5 : « L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. » (verset 12).
Dans mon imagination, je vois le puissant ange Gabriel s’approcher de Jésus. « Seigneur », dit-il, « tu as beaucoup souffert, mourant pour les péchés de l’humanité. Ta mort donne la vie éternelle à tous ceux qui l’acceptent. Est-ce que tous les habitants de la terre le savent ? Ont-ils tous entendu parler de Ton grand sacrifice ? »
« Non, Gabriel, ils n’ont pas tous entendu », répond le Sauveur. « Seule une poignée de personnes à Jérusalem et en Galilée le savent. »
« Eh bien, Maître, » poursuit Gabriel, « quel est ton plan pour informer tout le monde de ton grand amour ? »
Le Maître répond : « J’ai chargé mes disciples de porter le message du salut au monde entier. Je leur ai dit de le dire aux autres, qui à leur tour le diront à d’autres encore, jusqu’à ce que la dernière personne dans le coin le plus reculé ait entendu l’histoire. »
Le visage de Gabriel change. Il voit ce qui pourrait être une faille dans le plan du Maître, alors il demande : « Et si Pierre se lasse de raconter l’histoire de la Croix et retourne à la pêche ? Et si Jacques, Jean et André le rejoignaient, et que Matthieu retournait à sa table d’impôt à Capharnaüm, et que tous les autres perdaient leur zèle et cessaient de parler de ton sacrifice ?
Ou que se passera-t-il si ces disciples mourraient avant que la tâche ne soit achevée, ou si ton église s’agrandissait et devenait confortable, et que le cœur de ton peuple ne brûlait plus de raconter l’incroyable histoire de ton amour ? Quel est ton plan de secours ? »
Il y a une longue pause, puis nous entendons la voix du Seigneur Jésus : « Gabriel, je n’ai pas d’autre plan. »
Cette scène, bien sûr, est imaginaire, mais la leçon qu’elle enseigne est vraie pour chaque génération. Le Christ nous a donné la tâche, le privilège, de communiquer l’évangile aux gens de ce monde. Il n’a pas d’autre plan.
Le père des missions modernes
William Carey, le père des missions modernes, a été appelé par Dieu à se rendre en Inde alors qu’il avait une vingtaine d’années. Jeune pasteur d’une petite église baptiste à Mouton, en Angleterre, il a tenté de persuader ses supérieurs de s’engager dans l’évangélisation du monde. On lui a répondu : « Assieds-toi, jeune homme, et respecte l’opinion de tes aînés. Si le Seigneur veut convertir les païens, il le fera sans votre aide. »
Mais comme l’a souligné Carey, Jésus nous a demandé d’y aller. Il ne nous a pas demandé de rester confortablement installés sur les bancs de nos églises et de nous critiquer les uns les autres. Nous avons une histoire à raconter. Une mission à accomplir. Un message à partager. Et le Christ nous a donné tout ce dont nous avons besoin pour pouvoir partager sa vérité en cette heure de crise de l’histoire de la terre. Nous y allons avec sa force, pas la nôtre. Nous y allons avec son autorité. Il nous fournit la sagesse, la force et le courage.
Jésus a triomphé des forces du mal. Aucune situation n’est trop difficile pour lui. Si nous acceptons sa mission et témoignons pour lui, nous verrons des miracles, car il est le Dieu des miracles. Il déversera sa puissance à travers nous.
« Tel fut l’ordre que Jésus donna aux disciples. Il fit tout ce qui était nécessaire pour assurer la continuation de son œuvre et il en garantit le succès. Aussi longtemps qu’ils obéiraient à sa Parole et travailleraient en communion avec lui, ils n’essuieraient point d’échec. »
White, Jésus-Christ, p. 822
Jésus ouvrira des portes pour nous aussi. Lorsque nous partageons son amour et sa vérité avec les autres, nous y allons sous son autorité, avec sa puissance et sa présence. Il a déclaré : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». (Matthieu 28:20). Lorsque vous partagez Jésus avec un collègue de travail, Jésus est à vos côtés. Lorsque vous distribuez des publications de maison en maison, Jésus est avec vous. Lorsque vous donnez des études bibliques ou dirigez un programme de santé ou de vie familiale, un ministère pour les jeunes ou les enfants, il est là pour vous aider.
Une scène inoubliable
Quand j’étais enfant, mon père nous emmenait souvent de notre maison du sud du Connecticut à New York pour visiter les quartiers de son enfance. Ces lieux étaient dans le sang de mon père, et il voulait que ses enfants comprennent leur héritage. Les récits de son enfance dans cette ville étaient des trésors familiaux inestimables – des trésors à transmettre d’une génération à l’autre.
Un incident survenu lors de l’un de ces voyages est aussi vif dans mon esprit aujourd’hui qu’il l’était lorsqu’il s’est produit il y a plus de quarante ans. À l’époque, certains quartiers de la Bowery à New York étaient des refuges pour les hommes et les femmes qui consommaient de l’alcool pour échapper à leur quotidien. Les appartements délabrés, les bars miteux et les rues jonchées d’ordures racontent l’histoire tragique de foyers brisés, de corps cassés et de vies ruinées.
L’incident s’est produit un jour étouffant de l’été 1968. Alors que nous attendions à un feu de circulation, j’ai regardé par la fenêtre de la voiture et j’ai pensé à la vie de ces hommes mal rasés et aux yeux éteints qui gisaient sur le trottoir, ivres et en état de somnolence. Puis j’ai remarqué qu’un homme au visage rouge portant une chemise à carreaux en lambeaux titubait vers nous. Quand il s’est approché, il a dit, « Pourriez-vous donner un dollar à un homme ? »
Un dollar avec lequel il pourrait en acheter un autre un autre verre ? Non !
Mais de la nourriture ? Oui !
Nous avons fouillé et avons trouvé un semblant de repas. Lorsque je le lui ai tendu, il a passé la main par la fenêtre ouverte, a entouré ma tête de ses mains et a attiré mon visage vers le sien. La puanteur de l’alcool dans son haleine était accablante, mais lorsque j’ai regardé dans ses yeux bleu-vert injectés de sang, il a dit tranquillement : “Merci, Jésus”, puis il s’est détourné en titubant.
Depuis ce jour, je me suis souvent demandé : “Si Jésus était ici dans notre monde aujourd’hui, où serait-il ? Quelle serait sa priorité ?
La Bible ne laisse aucun doute : La priorité de Jésus, ce sont les gens. L’Évangile de Matthieu dit : « Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité ». (Matthieu 9:35).
Jésus s’est immergé dans la vie des gens. Il a apporté l’espoir aux désespérés, la paix aux troublés, le pardon aux coupables et la puissance aux impuissants. Son cœur débordait d’amour pour les personnes meurtries, blessées et brisées.
Avez-vous déjà pleuré sur la pauvreté d’enfants qui ne sont pas les vôtres mais qui appartiennent à Jésus ? Avez-vous déjà eu mal au cœur en voyant des gens qui vivent des vies creuses, consumées par la cupidité ? Avez-vous déjà versé une larme pour les millions de personnes qui, dans les villes du monde, essaient de survivre, mais s’interrogent sur le sens de leur existence ?
Écouter le cœur de Jésus
Si nous nous arrêtons suffisamment longtemps, il se peut que nous entendions des sanglots – les cris déchirants et angoissants de Jésus pour les personnes perdues. « Notre monde est une immense léproserie, le théâtre de misères telles que nous n’osons même pas les évoquer. Si nous en prenions l’exacte mesure, le fardeau en serait trop pesant. Et pourtant Dieu le porte tout entier. » White, Education, p. 297. L’Écriture dit : “Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours ». (Ésaïe 63:9). Jésus éprouve la douleur du péché de ce monde d’une manière que nous ne pouvons pas imaginer. Les personnes perdues sont l’objet de son amour. Il désire ardemment que « tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4). Il ne veut « qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance ». (2 Pierre 3:9).
Si le fardeau du cœur de Jésus n’est pas le fardeau de nos cœurs, sommes-nous pleinement livrés à Lui ? Si nous sommes peu enclins à partager son amour avec les personnes perdues, pouvons-nous vraiment prétendre être ses disciples ?
Ellen White l’a bien dit :
« L’Eglise est le moyen que Dieu a choisi pour faire connaître le salut aux hommes. Etablie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Evangile. Dès le commencement, Dieu a formé le dessein de révéler par elle sa puissance et sa plénitude. Les hommes qui la composent, ceux qu’il a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière, doivent refléter sa gloire. »
White, Conquérants pacifiques, p. 11
La priorité absolue de notre Seigneur est de sauver les gens, et il n’y a pas de plus grand privilège ou de plus grande responsabilité que de participer avec Lui à son œuvre de rédemption des êtres humains perdus.
Bien que la mission de partager l’amour et la vérité de Jésus avec le monde entier ait dû sembler écrasante à ses disciples, les résultats ont été stupéfiants. La croissance de l’église chrétienne a explosé. Des dizaines de milliers de personnes ont été converties. Et le message de l’amour de Jésus a été transmis jusqu’aux régions les plus reculées de l’Empire romain. En l’an 110 environ, Pline le Jeune, gouverneur de la province romaine de Bithynie, écrit à l’empereur Trajan. Il décrivait ce qu’il faisait pour trouver et exécuter les chrétiens, puis il déclarait : « Beaucoup de gens de tout âge, de toute classe sociale, même des deux sexes, sont appelés à être jugés et le seront. Ce ne sont pas seulement les villes, mais les villages et même les zones rurales qui ont été envahis par l’infection de cette superstition [le christianisme]. » 8 Epistulae 10.96.
Nous voyons ici que dans les quelques générations qui s’étaient écoulées depuis que Jésus avait donné l’ordre évangélique, le christianisme avait envahi presque tous les niveaux de la société – même dans la province éloignée de Pline. Quatre-vingt-dix ans plus tard, Tertullien, un avocat romain devenu chrétien, écrivit une lettre provocante pour défendre le christianisme aux magistrats romains. Il y affirme que « presque tous les citoyens de toutes les villes sont chrétiens ». Apologeticus 37.8.
L’histoire du livre des Actes des Apôtres est l’histoire d’une église revivifiée qui s’engage à témoigner pour son Seigneur. Le réveil spirituel conduit toujours à un témoignage passionné. Le partage est l’aboutissement naturel d’une vie transformée. Jésus a dit à ses disciples : « Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4:19). Plus nous suivons Jésus de près, plus nous nous intéressons à ce qui lui tient à cœur. Si nous n’avons pas envie de partager son amour avec les autres, c’est peut-être la preuve que nous le suivons de loin et que nous avons besoin d’un renouveau.
Le formalisme religieux laisse les gens spirituellement stériles, et la doctrine seule ne transforme pas les cœurs.
La puissance du témoignage du Nouveau Testament était ancrée dans l’authenticité des vies transformées par l’Évangile. Les disciples ne jouaient pas la comédie. Ils ne se contentaient pas de faire semblant. Il ne s’agissait pas d’une forme de spiritualité artificielle. Une rencontre avec le Christ vivant les avait changés, et ils ne pouvaient pas rester silencieux.
Paul a révélé ce qui donnait du pouvoir au témoignage du Nouveau Testament. Il a dit : “L’amour du Christ nous presse” (2 Corinthiens 5:14). En d’autres termes, nous sommes motivés, poussés dans notre témoignage par l’amour merveilleux de Jésus, qui a changé nos vies.
« Le moyen choisi du ciel pour révéler le Christ au monde, c’est que nous confessions sa fidélité. Il nous faut, bien sûr, reconnaître sa grâce comme elle s’est manifestée chez les saints hommes d’autrefois; mais ce qui aura plus d’effet, c’est le témoignage de notre expérience personnelle. Nous sommes les témoins de Dieu quand l’action d’une puissance divine se manifeste en nous. »
White, Jésus-Christ, p. 337
Le témoignage le plus puissant est celui rendu par un chrétien qui connaît personnellement Jésus. Rien ne peut remplacer le témoignage qui jaillit naturellement d’un cœur plongé dans son amour. Parlez-vous aux autres de Jésus et de ce qu’il a fait pour vous ?