Jeudi 8 décembre 2022
1. Portes du parvis : La louange
2. Autel des holocaustes : La prière de confession
Certains de ceux qui ont fait une “belle confession” ne comprennent pas les suites inévitables de ce péché qui consiste à abuser de soi-même. Une longue habitude a obscurci leur intelligence. Ils ne se rendent pas compte du caractère extrêmement condamnable de ce péché dégradant qui affaiblit le corps et détruit les énergies nerveuses du cerveau. Les principes moraux sont sans force en face de telles habitudes. Les solennels messages du ciel ne peuvent agir efficacement sur un cœur indulgent à ce vice dégradant. Le cerveau et les nerfs ont perdu de leur vigueur à cause de l’excitation morbide due à la satisfaction d’un penchant contre nature.
Ellen G. White, Testimonies for the Church 2:347; Testimonies for the Church 1:292-3
3. Cuve d’airain : Le renouvellement
4. Table des pains : La Parole de Dieu
L’autel des parfums
« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes. »
1 Tim. 2:1
Chaque matin et chaque soir, quand les prêtres entraient dans le lieu saint, à l’heure de l’encens, l’un d’eux offrait sur l’autel du parvis le sacrifice quotidien. C’était toujours une scène émouvante pour les adorateurs assemblés près du tabernacle. En effet, avant d’entrer, par l’intermédiaire du prêtre, en la présence de Dieu, les Israélites devaient sonder leurs cœurs et confesser leurs péchés, puis, unis dans une prière silencieuse, tourner leurs visages vers le lieu saint. Ainsi, tandis que leurs requêtes montaient avec la fumée de l’encens, ils s’appropriaient par la foi les mérites du Sauveur promis, préfiguré par le service expiatoire. Aussi les heures fixées pour le sacrifice du matin et du soir étaient-elles considérées comme sacrées et finirent-elles par être observées par toute la nation israélite comme heures du culte de famille… Les chrétiens doivent trouver là l’exemple du culte de famille du matin et du soir. Si une répétition machinale de dévotions exemptes de tout esprit d’adoration déplaît au Seigneur, il voit en revanche avec plaisir ceux qui l’aiment s’incliner matin et soir pour lui demander le pardon de leurs péchés et réclamer les bénédictions dont ils ont besoin. (Patriarches et prophètes, p. 326)
Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. (Héb. 4:14-16)
Frères, priez à la maison, dans votre famille, soir et matin ; priez avec ferveur dans le secret ; et, lorsque vous êtes absorbés par votre travail quotidien, élevez vos âmes vers Dieu dans la prière. C’est ainsi qu’Hénoc marchait avec Dieu. La prière fervente et silencieuse de l’âme montera comme l’encens jusqu’au trône de grâce et sera tout aussi agréable à Dieu que si elle avait été offerte dans le sanctuaire. Pour tous ceux qui le cherchent, le Christ est une aide précieuse lorsque le besoin s’en fait sentir. Ils seront forts au jour de l’épreuve. (Le Foyer chrétien, p. 204)
Nous devrions prier Dieu bien plus que nous ne le faisons. Prier ensemble dans nos familles, avec et pour nos enfants, nous procure une grande force et de grandes bénédictions. (Child Guidance, p. 525)
Nos prières ne doivent pas être égoïstes, centrées seulement sur nos propres besoins. Il faut demander afin de pouvoir donner. Laissons-nous inspirer par la ligne directrice de la vie du Christ. « Je me sanctifie moi-même pour eux, dit-il, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. » Jean 17:19. La même piété, le même esprit de sacrifice, la même soumission aux exigences de la parole de Dieu doivent se retrouver dans la vie de ses serviteurs. Notre rôle ici-bas n’est pas de nous servir ou de nous complaire en nous-mêmes, mais de glorifier le Seigneur en collaborant avec lui au salut des pécheurs. Nous devons implorer les bienfaits de Dieu en vue de les communiquer à d’autres. Nous ne pouvons recevoir que dans la mesure où nous donnons. Les trésors du ciel ne nous seront pas plus longtemps dispensés si nous ne les partageons pas avec ceux qui nous entourent. (Les Paraboles de Jésus, p. 116)
Bien des âmes sont découragées ; parlez-leur, priez pour elles. Il y en a qui ont besoin du pain de vie. Lisez-leur la Parole de Dieu. Il est une maladie de l’âme qu’aucun baume ne peut panser, aucun médicament, guérir. Priez pour eux, et amenez-les à Jésus-Christ. Celui-ci sera présent dans toute votre oeuvre pour toucher les cœurs humains. (Welfare Ministry, p. 71)
Nous serons vivifiés par la grâce de Dieu dans la mesure où nous travaillerons à gagner des âmes au Sauveur, lui soumettant cette préoccupation dans nos requêtes. Nos affections acquerront un rayonnement marqué de ferveur divine et notre vie chrétienne, devenue plus ardente, plus réelle, sera caractérisée par l’esprit de prière. (Les Paraboles de Jésus, p. 308)
Lorsque l’on meurt à soi-même, un désir intense pour le salut des autres prend naissance, un désir qui conduit à des efforts persévérants pour faire le bien. On sème alors à tout vent ; et des supplications sincères et des prières importunes s’élèvent jusqu’au ciel en faveur des âmes qui périssent. (Gospel Workers, p. 470)
Oh, si la prière fervente de la foi pouvait s’élever en tous lieux ! Confiez-moi des âmes qui sont ensevelies sous les décombres de l’erreur, ou je meurs ! Amenez-les à la connaissance de la vérité telle qu’elle est en Jésus. (This Day With God, p. 171)
Il faut chercher les âmes, prier et travailler pour elles. Des appels ardents doivent être faits et de ferventes prières doivent être offertes. Nos pétitions timides et retenues doivent être transformées en intenses supplications. (Testimonies for the Church, vol. 7, p. 12)
Mettez-vous à prier pour les âmes, approchez-vous du Christ, de son côté saignant. Qu’un esprit doux et paisible orne votre vie ; que des prières humbles et ferventes implorent de lui la sagesse qui vous permettra, non seulement de sauver votre âme, mais d’en sauver d’autres. (Messages à la jeunesse, p. 204)
5. Chandelier : Le Saint-Esprit
6. Autel des parfums : L’intercession
🖊 Si ce n’est pas déjà le cas, c’est le moment d’avoir un journal de prière pour noter les sujets de vos soeurs et frères, voisins, amis…
7. Autel de l’alliance : Rester en communion avec Dieu
Les manifestations de l’amour, de la miséricorde et de la bonté divine, l’œuvre du Saint-Esprit pour illuminer et régénérer le cour nous placent, par la foi, dans une communion si intime avec le Christ que, ayant une conception exacte de son caractère, nous sommes à même de discerner les ruses de Satan. En regardant à Jésus et en nous confiant en ses mérites, nous nous approprions ces bienfaits: lumière, paix et joie par le Saint-Esprit. A la vue de tout ce que le Christ a fait pour nous, nous nous sentirons poussés a nous écrier: “Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu!” 1 Jean 3:1
Ellen G. White, Témoignage pour l’église Vol.2, p. 398
🙏 Bénédiction
Seule la grâce divine peut convaincre et convertir le cœur; elle seule peut rompre les liens des esclaves de la coutume.
Ellen G. White, Tempérance chrétienne, p.6