Lundi 26 décembre 2022
1. Portes du parvis : La louange
2. Autel des holocaustes : La prière de confession
Beaucoup s’étonnent que Dieu ait exigé des Juifs tant de victimes égorgées en sacrifice, mais il fallait graver dans leur esprit la grande et solennelle vérité selon laquelle il n’y a pas de pardon sans effusion de sang. Une leçon était concrétisée par chaque sacrifice, imprimée par chaque cérémonie, solennellement prêchée par les prêtres lors des services sacrés, et inculquée par Dieu lui-même — cette grande vérité que le pardon des péchés n’est possible que par le sang du Christ.
Ellen G. White, Levez vos yeux en haut, p. 211
3. Cuve d’airain : Le renouvellement
4. Table des pains : La Parole de Dieu
Une vie pour une autre
Si un homme de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux mange du sang d’une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple. Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation.
Lévitique 17:10,11
Dans un passage où Dieu recommande aux Israelites de ne pas manger de sang, Il propose une explication intéressante à cette interdiction: le sang est l’équivalent de la vie et Dieu a fait du sang sacrificiel la rançon de la vie humaine. Une vie, représentée par le sang, est offerte en rançon pour une autre. Le principe de substitution, devenu explicite sur le mont Moriya quand Abraham a offert le sang du bélier à la place du sang de son fils, est profondément ancré dans les exigences légales de Dieu à l’égard d’Israël.
Comme dans Gn 22, Dieu montre que c’est lui qui procure les moyens de l’expiation. En hébreu, l’expression « c’est moi » — « c’est moi qui l’ai placé pour vous » (Lv 17.11) est également emphatique. Nous ne pouvons offrir nous-mêmes la rançon. C’est à Dieu de le faire.
Cette notion est différente dans les autres religions qui font appel à des sacrifices. Dans la Bible, ce n’est par l’être humain qui s’approche de Dieu et sait comment l’apaiser; c’est plutôt Dieu qui procure à l’être humain le moyen d’entrer en sa sainte présence. Et, en Christ, il pourvoit lui-même au sang de la rançon.
Il n’a jamais été dans l’intention de Dieu que le service sacrificiel remplace l’attitude du cœur; au contraire, les sacrifices devaient ouvrir le cœur du fidèle au Seigneur. Quand on perd de vue le fait que les sacrifices exprimaient la relation spirituelle entre Dieu et l’être humain et qu’ils portaient l’attention sur un sacrifice plus grand, Jésus-Christ, on a tendance à considérer le rituel sacrificiel comme un moyen d’expiation automatique. En dehors des sacrifices, Dieu veut que notre cœur soit intègre à ses yeux (Ps 51.18, 19). Les prophètes israélites accusaient constamment le peuple de manifester une fausse piété et l’exhortaient à agir « selon l’équité », à aimer « la fidélité » et à marcher « modestement » avec leur Dieu (Mi 6.6-8; cf Es 1.10-1 7,).
Dans quelle mesure le danger exprimé ci-dessus nous guette-t-il? Pourquoi avons-nous du mal à réaliser que nous agissons peut-être exactement comme les anciens Israelites! Comment éviter une telle erreur?
5. Chandelier : Le Saint-Esprit
6. Autel des parfums : L’intercession
🖊 Si ce n’est pas déjà le cas, c’est le moment d’avoir un journal de prière pour noter les sujets de vos soeurs et frères, voisins, amis…
7. Autel de l’alliance : Rester en communion avec Dieu
Les visages de ceux qui entretiennent une communion vivante avec Dieu reflèteront sa lumière. Les enfants détestent la noirceur des nuages et la tristesse. Leurs cœurs répondent à la vivacité, à la joie, à l’amour.
Ellen G. White, Conseils pour l’Ecole du Sabbat, p. 53
🙏 Bénédiction
Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
Matthieu 25:21